Encore lui ? [PV Lutetia]

Le soleil pointait déjà son nez à l'horizon, au milieu des dunes de sable et de poussière. Chi étouffa un long bâillement, puis vint se recouché sur mes jambes. Nous patrouillons sur les terres désertiques depuis que Lutetia été parti. Je n'avais pas cesser une seconde d'y penser. Une fois de plus, j'avais réussis à blesser quelqu'un, et l'idée de m'isolée pour ne plus faire de mal à personne de me quittait malheureusement jamais. Mon double aussi ressentais ce désespoir. Elle n’arrêtait d'essayer de me consoler, de me promettre bientôt de vrais amis. Mais je savais que c'était faux, je finirais seule, à errer dans mon monde. Une foie de plus, Chi me dit doucement :

" Aujourd'hui est un autre jour Jessy, je suis sure qu'une belle journée nous attends. "

J'ouvris mon deuxième oeil, avant de soupirer. Chi se retira gentiment de mes jambes quand je daignais enfin me lever. Je soleil, juste à ma hauteur, m'aveugla de plein fouet. Je ramassai mon sac, mon arc, mes flèches et bien sur mon violon. Je me mis à avancer, dans une direction m'inspirant confiance. J'avais beau être dans le gaz, je ne craignais rien à cette heure. Les piosentropes dormaient gentiment dans un coin de ruines, sans embêter le monde.

Ça allait d'ailleurs très bien comme ça. Je faillis tombé quand mon pieds buta sur une pierre. Chi m'engueula gentiment, comme elle le faisait à chaque fois que je manquais de tomber. " Regarde où tu met les pieds ", me disait-elle chaque fois. Et chaque fois je lui souriais, comme on souris à un ami. En parlant d'elle, elle sursauta sans que je sache pourquoi. Regardant à droite, puis à gauche. Elle finit par dire, avec une attitude que l'on aurait put qualifiée " d'effrayée " :

" Je ressens une présence, quelqu'un n'est pas loin... "

Génial. Je n'étais pas capable de mettre un pieds devant l'autre mais j'allais peut-être devoir me battre. Oh et puis zut, Chi s'en occupera. Je me frottai l'oeil, essayant de ne pas paraître trop stressée...

Lutetia était revenu de Saturnal. Il avait trouvé se qu'il cherchait. Et en plus de ça, il avait rencontré la cheffe de Saturnal. Il la trouvait beaucoup trop agressif, il en avait encore mal à la main. Lusée dormait sur son épaule, ils étaient de retour sur Chistère et la différence de température n'avait pas hésité à les surprendre. Le jeune garçon savait déjà où il voulait allait, où il pourrait faire ses recherches sans qu'on vienne le déranger !

Lutetia s'amusé à regardait où il posait le pied. Il s'était tordu la cheville à deux reprises à cause du sol plein de troue. Malgré la chaleur qui était au rendez vous, il trouvait cette petite activité amusante. Finalement Lusée se réveilla, elle lâcha un grand bâillement. Elle s'assit lentement en scrutant l'horizon. Elle sentait la bonne humeur de son maître. La minette pouvait presque dire qu'autant de joie l'énervé un peu. Elle miaula doucement.

"- Qu'est-ce qui te rend si heureux Lutetia ?"

Lutetia éclata de rire et continua son jeu. Il tira la langue car il venait de se tordre de nouveau la cheville. Il finit par répondre à haute voix tout en continuant d'avancer machinalement.

- C'est simple ! J'ai trouvé le livre que je cherchais ! Jessy ma aidé indirectement à revoir Miya. Elle ma aussi fait perdre un peu la boule, m'enfin au moins ça à réveillé cette musique... Et croit moi je compte bien trouvé se que veulent dire ses paroles !

La petite chatte rit silencieusement avant de se stopper nette. Lutetia releva la tête et rentra la langue. Il distinguer deux silhouettes : Une fille, petite d'après la taille de la silhouette. Et un félin, groos félin ! Il éclata de nouveau de rire, puis leva le nez en avant. Son sourire s'agrandit.

- Oups, je crois que j'ai parlais un peu trop fort.

Son sourire s'agrandit encore plus quand il reconnut l'odeur. Il leva la main, et dit assez fort pour que les silhouettes l'entendent.

- Jessy ! La panthère ! Comment allez vous ?

Il n'avait pas oublié se qu'elle lui avait fait... Mais pourquoi continuer à en vouloir à quelqu'un alors que c'était passé ? Il sourit et mit ses deux mains derrière la tête avant d'approcher en souriant. Il préféré sourire que gardait ce visage neutre. Il s'arrêta à leur hauteur. Il salua Jessy d'un sourire, puis se baissa au niveau de la panthère et lui caressa lentement la tête.

- Dis donc, vous n'avez pas changé toute les deux ! Ah d'ailleurs Jessy... Parait que tu connais la cheffe de Saturnal... Remercie la de ma part pour le broyage d'os la prochaine fois que tu la vois !

Sa dernière phrase était parfaitement ironique. Il en voulait un peu à Sky de lui avoir fait ça, mais il pouvait très bien la remercier de ne pas l'avoir fait avec les deux mains. Lusée était descendu de son épaule et attendait une réponse de Jessy pour aller jouer avec la panthère noire.

Une voix retentit finalement au loin :

" Jessy ! La panthère ! Comment allez vous ? "

Mon regard resta figer sur l'ombre qui avançait. Si mes souvenirs étaient bons, cette voix appartenait à...Lutetia ! Je me retins de lui sauter au cou, ce qui ne serait pas très charmant après le mal que je lui avait fait. Il ne fallait pas que l'on s'éternise, je ne voulais pas...Je ne voulais pas le faire souffrir une seconde fois. In arriva, un sourire en tranche de pastèque sur le visage. Je lui souris également, un peu plus tristement. Il me dit, comme si nos dernière aventures étaient oubliées :

" Dis donc, vous n'avez pas changé toute les deux ! Ah d'ailleurs Jessy... Parait que tu connais la cheffe de Saturnal... Remercie la de ma part pour le broyage d'os la prochaine fois que tu la vois !
"

Je fis la grimace à l'entente des mots " pas changés ". Mais je ne pus m'abstenir de rire intérieurement. Je ne sais pas ce qu'il voulais dire par là, mais si cela concernait ma taille, oui j'étais toujours aussi petite. Mon sourire s'effaça lentement. Mes yeux étaient emplis de tristesse, une tristesse facile à voir je suppose. Je baissai la tête, une grimace sur le visage. Je ne voulais pas qu'il me voit comme sa, mais il ne pouvait pas rester avec moi, je ne voulais pas lui faire de mal. Je dit simplement, sans oser soutenir son regard me paraissant si joyeux :

" Salut. Oui, Sky est une bonne amie. "

Je restai tête basse, espérant qu'il ne remarque pas mon état...

Il releva la tête, il crut voir les yeux de Jessy remplit de tristesse. Il sourit tristement tout en continuant de caresser le haut de la tête de la panthère. Il s'entendait mieux avec les animaux, va savoir pourquoi. En tout cas Jessy semblait vraiment triste... Il se releva lentement, faisant face à Jessy. Malgré la tristesse qui émanait de la jeune fille, Lutetia avait envie de lui redonner le sourire. Ce sourire qui le faisait frissonner et lui laissé paraître qu'elle avait des idées tordus derrière la tête.

Il garda son sourire, bien qu'idiot dans cette situation. Il releva la tête de Jessy en soulevant juste un peu son menton. Il avait un sourire réconfortant. Il finit par dire.

- Qu'est-ce qui t'arrives ? D'habitude c'est moi qui fait la tronche et toi qui est joyeuse comme tout...

Il regarda un instant le ciel gris de Chistère, cherchant lentement les mots qui conviendrait le mieux. Il se retient de soupirait et continua.

- Si c'est à cause de la dernière fois. Y a plus de problème pour moi ! Et puis de toute façon, grâce à toi, j'ai bien put lui parler pendant un moment, quand à ta musique elle ma rappeler un truc super important que je devais faire... Donc si c'est pour ça que tu déprimes, j'te dis d'oublier directement et de remettre ton petit sourire de manipulatrice sur son visage d'ange...

Il se retient d'ajouter "de la mort". En tout cas, il espérait lui avoir enlever un poids. Lutetia n'avait plus envie de faire comme si plus rien ne comptait à ses yeux, mais bon Jessy, était l'une des personnes des plus importantes. Il ne laisserait personne lui faire du mal....

A mon grand désespoirs, il remarqua mon air triste.

" Qu'est-ce qui t'arrives ? D'habitude c'est moi qui fait la tronche et toi qui est joyeuse comme tout... "

Je souris un peu à sa remarque. En effet, je le trouvait particulièrement de bonne humeur, surtout après avoir retrouver la peste qui l'avait blessé. Mon coeur se serra à l'idée de partir si tôt. J'avais tant envie de le serrer dans mes bras, lui dire que je vais bien, alors que c'était totalement faux. Finalement, il reprit avant moi :

" Si c'est à cause de la dernière fois. Y a plus de problème pour moi ! Et puis de toute façon, grâce à toi, j'ai bien put lui parler pendant un moment, quand à ta musique elle ma rappeler un truc super important que je devais faire... Donc si c'est pour ça que tu déprimes, j'te dis d'oublier directement et de remettre ton petit sourire de manipulatrice sur son visage d'ange... "

Je relevai la tête, plongeant mon regard dans le sien. Un regard de cendre, le feu n'était plus, il s'était éteint depuis peu. Pour être exact, depuis son départ vers Saturnal. Mes yeux se remplirent de larmes de nouveau, pourquoi fallait-il que je m'abstienne de lui dire à quel point il m'avait manquer ? A quel point j'étais désolée, a quel point j'aurais envie de le prendre dans mes bras. Je repris un air sérieux. Je dis, monotone :

" J'vais bien c'est bon. Arrête de me fixer comme sa, au fait, qu'est ce qui t'amène ? "

Crotte, crotte et crotte ! Voilà, sa m'étais encore revenu. Je ne pouvais pas parler normalement. Je dit rapidement, espèrent me rattraper :

" Non non, c'est... "

Alors là, c'est plus une crotte de chien, c'est une bouse piosentrope. Combien de fois il faut que j'y pense. " Jessy enfin réfléchit avant de parler ! ". C'est pas possible sa. Maintenant c'est sûre, il allait bien me prendre pour une folle.

La flamme que Jessy avait habituellement dans les yeux, c'était éteinte, ne laissant qu'un désert de cendre dans les yeux rouges de la jeune fille. Lutetia soupira, il avait l'impression qu'elle était prête à tout pour quelque chose. La musique à l'intérieur de sa tête double d'intensité, comme si les sentiments envers la jeune fille réveillé la musique. Il commença légèrement à bouder, en voyant l'air sérieux de Jessy. Il s'attendait encore à une réplique sanglante de la jeune fille.

" J'vais bien c'est bon. Arrête de me fixer comme sa, au fait, qu'est ce qui t'amène ? "

Il se retient d'éclater de rire. Sa phrase n'allait absolument pas avec son air. Il ferma les yeux et pencha la tête sur le côté. Cette musique et Jessy le rendait heureux. Malgré le fait qu'il y à peine quelques jours il était en colère contre elle. Il aurait voulu la serrer dans ses bras, mais le souvenir de sentir ses os se broyer quand Sky lui avait prit la main, le découragèrent un peu.

Il finit par rouvrit les yeux, Jessy se tenait toujours devant lui. Il était content que ce n'était pas un rêve. Il passa sa main dans son cou avec un sourire navré, il aurait tellement voulu lui dire, mais c'était top-secret. Enfin les seuls gens qui connaisse cette endroit avait du être tombé dans une des nombreuses grottes sous les mains. Il finit par dire avec un air enfantin.

- Désolé, je peux pas le dire, c'est top-secret ! Mais peut-être que si tu acceptais de m'accompagnais je voudrai bien te le dire...

Son sourire s'agrandit pendant qu'une lueur malicieuse passa dans ses yeux en un éclair. Il espérait redonné le sourire à Jessy avec de pareil enfantillage, malgré le fait qu'elle soit cheffe et tout le bla bla habituel que vous déversez les fonctionnaires quand vous demandiez quelque chose au cheffe.

Il commença à avancer, puis se retourna rapidement vers Jessy et il demanda tout en continuant d'avancer à reculons.

- Au faite... L'ancien monde date d'il y a plus de deux cent ans... ça voudrait donc dire que toi aussi tu as plus de deux cent ans ? Ainsi que Mademoiselle Okami et le ou la cheffe de Lounastra ?

Oui, il avait passé deux ans sur Lounastra, mais n'avais jamais entendu parler du chef, d'ailleurs il se demande pourquoi il n'y avait pas pensé plutôt...

Je fus soulager de voir que mes propos ne l'avaient pas énervé. Pour une fois, on aurait dit que les rôles étaient inversés, c'était étrange. Il répondit à ma question sur un ton enfantin :

" Désolé, je peux pas le dire, c'est top-secret ! Mais peut-être que si tu acceptais de m'accompagnais je voudrai bien te le dire... "

Il m'arracha mon premier sourire, premier vrai sourire. Sa visite avait beau être top secrète, sa me faisais du bien de le voir. Comme si, j'avais envie de changer. J'avais la force de pouvoir changer. Plus d'une fois je me suis interrogée sur un moyen de lui rendre la pareille. Mais je n'ai jamais réellement trouvé. Il était toujours si froids, si triste. Il fit quelques pas, avant de se retourner. Il me dit :

" Au faite... L'ancien monde date d'il y a plus de deux cent ans... ça voudrait donc dire que toi aussi tu as plus de deux cent ans ? Ainsi que Mademoiselle Okami et le ou la cheffe de Lounastra ? "

Un sourire apparu de nouveau sur mon visage jusqu'ici si triste. J'avançai vers lui, pour dire, espiègle :

" Sa, j'peux pas te le dire, c'est top secret ! "

Je m'approchai de lui, et en me mettant sur la pointe des pieds, lui murmura à l'oreille :

" Merci... "

Je lui fis une bise sur la joue, avant d'avancer un peu, et de dire, comme si j'étais agacé. Mais c'étais plus sympathique qu'autre chose.

" Bon tu viens, à moins que tu préfère attendre qu'une émeute de piosentope se ramène ? "

Lui faisant un large sourire, j'aurait voulu rester à ses côtés éternellement...

Il sourit en voyant qu'elle s'avançait, elle avait donc choisi de venir. En plus de ça il avait réussit à lui décrocher deux sourires, des vrais ! Pas les faux qu'il utilisait pour cacher sa tristesse au gens.

" Sa, j'peux pas te le dire, c'est top secret ! "

Son sourire s'agrandit malgré son indignation. C'est pas juste ! Elle reprit ma phrase ! Il s'apprêta à protester quand il entendit son simple "merci". Il se dit que peut être elle avait franchement changer au fond. Peut-être que la petite leçon de moral qu'il lui avait donné indirectement l'avait changé. Les lèvres de Jessy effleurent sa joue, puis elles partirent aussi rapidement qu'elle était arrivées.

Il ferma les yeux et tira la langue, elle l'avait recommencée ! Trois fois ! ça fait trois fois qu'elle le fait ! Lusée sentit l'agacement de son maître, mais elle préféra ignorait, se concentrant avec Chi sur une discutions bien vague... Le jeune garçon rouvrit les yeux et s'efforça de reprendre son sourire et sa bonne humeur. Il préfère que ça se passe dans la joie malgré le fait qu'il n'est que très peu d'humeur. Avec Lusée ils s'étaient dit qu'il le ferrait, pour que plus personne ne s'inquiète d'eux, qu'on les laissent tranquille.

" Bon tu viens, à moins que tu préfère attendre qu'une émeute de piosentope se ramène ? "

Il sourit avant de se retourner et d'avancer. Ses yeux lui piquaient un peu, la fatigue. Il n'avait pas dormi depuis qu'il avait trouvé le livre, ça faisait donc trois jours. Ses yeux avaient un peu de mal à rester ouvert, pourtant l'excitation le tenait. Il avait tellement envie de savoir se que ça dit... Il s'efforça de chasser l'air fatigué de son visage, il se tourna vers Jessy, ayant toujours son petit sourire. Il finit par dire.

- Par contre, l'endroit où on va est un endroit dangereux, faudra faire attention où tu mets les pieds et surtout sur quoi. Après ça m'étonnerai que tu voudrais resté, je ne fais pas grand chose d'intéressant là-bas...

En faite il ne voulait pas lui dire, qu'il y avait une vieille cabane, caché dans une dune. Il se souvient l'avoir découvert avec Miya pendant qu'il exploré l'endroit. Ils avaient trouvés le cadavre d'un vieil homme, mort de vieillesse surement. Il y avait des tas de livres là-bas. La plupart était rédiger par le vieil homme mort, mais Miya et Lutetia en laisser quand ça devenait trop lourd.

Le chemin pour s'y rendre était dangereux, car il fallait traverser les plaines maudites. Hors, il se trouve qu'une simple pressions sur les mains qui sortent du sol, la fait se refermer ou s'ouvrir. Si elle se refermer elle vous emporte quelque part sous terre avant de remonté quelque part d'autre. Et si elles s'ouvrent vous pouvez vous en servir comme appuie, tant qu'une autre pression ne viennent pas les fermer.

Lutetia frissonna en y repensant, la frousse qu'ils avaient eut en s'amusant à voir les différentes réactions des mains. Et puis à force, un asticot géant était sortit du sol, ils avaient crut que c'était ça qui contrôler les mains, et ils avaient donc fui à toute jambe... le jeune trébucha sur une pierre, il était perdu dans ses rêveries. Il se rattrapa au sol. Il sourit un peu désolé à Jessy et se releva. Il dit doucement.

- Désolé, j'étais perdu quelque part d'autre...

Par contre, l'endroit où on va est un endroit dangereux, faudra faire attention où tu mets les pieds et surtout sur quoi. Après ça m'étonnerai que tu voudrais resté, je ne fais pas grand chose d'intéressant là-bas...

Aucun doutes, sa devait être la plaine maudite. Quel horrible endroit. Je me souviendrais toujours du jour où Chi s'était faite attrapé par une des mains. J'avais dut tirer une bonne dizaine de flèche avant que celle-ci daigne lâchée ma panthère. Heureusement qu'elle ne l'avais pas emmener par ce que là, j'aurais été mal. Une lueur de tristesse passa dans mon regard. Avec tout cet enthousiasme j'avais presque oublié la promesse que j'avais faite. Non, je devais partir, sinon j'allais encore une fois dire quelque chose que j'allais ensuite regretter, et lui faire du mal en passant. Il reprit, avant de me laissé le temps de protester :

" Désolé, j'étais perdu quelque part d'autre... "

Pour être franche, je n'avais rien remarqué. Car, moi aussi, je nageais en pleine perplexité. Je fis un pas vers lui, toujours ce vide dans le regard. Je dis d'un ton simple, sans aucune émotion.

" Hun, en faite, je crois que je suis un peu occupé ces temps-ci. Bonne chance pour tes recherches. "

Je baissai la tête. J'avais horreur de lui mentir, bien qu'avec quelqu'un d'autre cela ne m'aurais même pas déranger. Mais je commençais à le connaître, il ne se laisserait pas avoir si facilement...

Il s'arrêta un peu. Il n'avait plus l'impression d'avoir Jessy en face de lui, mais plutôt un être ayant perdu toute raison de vivre, qui attendait sa mort sans fléchir. Il aurait mieux fait de dormir un peu. Les trois jours sans sommeil commencèrent lentement à revenir. Lutetia passa sa mains dans ses cheveux, la douce chaleur de Chistère donnait de plus en plus envie de dormir.

" Hun, en faite, je crois que je suis un peu occupé ces temps-ci. Bonne chance pour tes recherches. "

Il ne sait pas pourquoi, ni comment, mais il arrivait à devenir quand Jessy lui mentait. C'est comme si c'était une tâche sur un mur blanc, ou un nuage dans le ciel bleu. Il le devinait comme il voyait les choses. Son sourire disparut, les gens mentent à longueur de temps, pourtant avec Jessy c'était pas pareil. Il avait plus l'impression qu'elle cherchait à l'éviter... Elle avait beaucoup plus changé qu'il ne voulait le croire.

Il ferma les yeux, s'efforçant de contenir son irritation. Si quelqu'un voulait l'évité, qu'il le dise au mieux de mentir. Il expira lentement, évacuant toute les pensées ne servant à rien. Il les rouvrit, une petite lueur de détermination y brillait. Il attrapa Jessy par le poignet, et se contenta de la fixé jusqu'à se qu'elle relève la tête. Il finit par dire d'un ton posé et calme.

- Pourquoi tu me mens ? Qu'est-ce qui a changé entre maintenant et notre dernière rencontre ? J'ai l'impression que tu m'évites... Ai-je raison ?

Son regard était légèrement sévère. Il avait pour habitude de ne pas se mêler de la vie des autres, sauf en cas d'urgence. Même si cette situation se rapprocher plus à une petite crise de nerf, il préféré en être sûr. Il n'est pas le genre de personne à laissé plané le doute sur quelque chose. Il se rendit compte que son expression neutre était revenu malgré elle. Il ferma les yeux et baissa la tête, il avait décidé de sourire pour faire croire que tout aller bien et que personne ne se mêlerai de sa vie grâce à ça. Il releva la tête avec un petit sourire triste. Il lâcha doucement le poignet de Jessy, il devait le reconnaître, il voulait montré ce secret à Jessy.

- Excuse-moi... Je voulais pas... Si tu veux partir va-y, après tout je n'ai rien à te dicter...

Mon regard fut instinctivement attiré par le sien. Une pression surgit également au niveau de mon poignet. Il me tenait, avec une légère expression de colère. Il dit, assez agacé malgré tout :

" Pourquoi tu me mens ? Qu'est-ce qui a changé entre maintenant et notre dernière rencontre ? J'ai l'impression que tu m'évites... Ai-je raison ? "*

Je détournai les yeux, je ne pouvais plus. Je ne pouvais plus le regarder sans que rien ne se passe, sans que je perde totalement le contrôle de moi-même. Je devais le reconnaître, j'avais ce problème avec tout le monde. Mais en y repensant bien, je m'étais rendue compte que celles qui se produisent le plus souvent son celle en présence de Lutetia. Et c'est également lui qui se reçoit le plus souvent les dégâts. Sa ne pouvais plus continuer. Il finit par redevenir le jeune homme impassible qu'il était, me lâchant doucement le poignet.

" Excuse-moi... Je voulais pas... Si tu veux partir va-y, après tout je n'ai rien à te dicter... "

Je risquais de le regarder de nouveau, malgré la sensation que j'avais dans ma poitrine. A la foie horrible et agréable, je ne serai la décrire. Chi regardais à peine la scène, occupé à jouer avec le chat de Lutetia. Je fus inquiète d'être seule dans une telle situation, sans qu'elle soit la pour m'aider ou me porter conseille. Mais elle avait beau être mon double, il me fallait me débrouiller seule. C'était évident, Lutetia lisait à travers mon esprit comme dans un livre ouvert, et j'étais coincée. Je décidais d'abandonner, et dis, d'une petite voix :

" Je le sais...C'est juste que..Je n'arrive pas à me comportée normalement en étant avec toi...J'ignore pourquoi. Je dis des choses blessante, et je ne veux pas que ça se reproduise, Lutetia. "

Je fixai le sol, le regard dur. Je me haïssais intérieurement, mais il n'y avait pas que du mauvais à cela. C'est comme si j'étais plus forte, qu'il me donnait inconsciemment de la force. J'étais déterminé, je voulais changer...

Jessy lui rappelait quelqu'un qui ne savait plus quoi faire. Qui avait perdu ses sentiments... Lutetia se retient de soupirait devant son air triste. Il était content que Lusée était là, elle pouvait distraire Chi, et lui s'expliquer avec Jessy. Elle ne pouvait pas fuir grâce à son double, elle devait affrontée les choses comme elles le lui arrivent. Il continuait de fixé Jessy, il voulait connaître pourquoi. Pourquoi elle voulait l'évité.

" Je le sais...C'est juste que..Je n'arrive pas à me comportée normalement en étant avec toi...J'ignore pourquoi. Je dis des choses blessante, et je ne veux pas que ça se reproduise, Lutetia. "

Son sourire triste s'agrandit un peu plus. Elle n'arrive pas à se comportée normalement, alors qu'elle se comporte comme elle veut. Tant qu'elle retrouve son sourire. Lutetia attrapa Jessy par les épaules, et se mit à la secouer comme un prunier pendant quelques secondes. Le jeune garçon avait retrouvé son sourire, il s'agroupit un peu, tenant toujours Jessy. Il planta son regard dans le sien, elle ne pouvait plus le fuir.

- Et bien, c'est simple. Il n'y a pas de comportement normale. Hors si pour toi se comporter normalement, c'est toujours dire des choses gentils, de suivre les gens sans râler, d'accepter alors que tu ne veux pas... Moi je qualifie pas ça de comportement normale... Chaque personne à une façon différente de réagir, de voir le monde... Quand aux choses blessantes, j'en ai rien à faire, une fois qu'elles sont dites, elles appartiennent au passé, alors pourquoi recasé le passé sans arrêt ?

Il se retient de soupiré à la fin. Il avait fait tellement attention à ces petits détailles que par moment il arrivait à reconnaître une personne qui ment, ou qui fait semblant. Lui même faisait semblant pour ne pas avoir à répondre aux questions, quand tu souris tout le monde croit qu'on va bien. Il lâcha doucement Jessy, et se releva. Il souriait, comme un grand frère l'aurait fait à sa petite soeur... Il posa doucement sa main sur la tête de Jessy.

- T'inquiète pas, si tu as besoin de te défouler oublie pas qu'il y a les Piosentropes ou les roches... ça fait du bien de se défouler sur quelque chose, même si elles ne peuvent pas se défendre...

Il inspira profondément, et rajouta à voix basse.

- Et puis... Je suis là. Je ne sais pas si tu me considères comme ton ami, mais moi en tout cas, je te considère comme telle... Avec Miya, vous êtes les seules amies que j'ai...

Il enleva sa main, et sourit avant de détourner le regard vers le ciel. Quelque gouttes de pluies commencèrent à tombés. Lutetia sourit amusé, il reporta son attention sur Jessy. Il dit doucement amusé.

- Regarde, tu vois... Quand on est d'humeur triste ça fait pleuré le ciel, et nos proches aussi...

Il voulait réchauffé le coeur de Jessy. Enlever les nuages noires qui pèsent sur son coeur. Jessy est l'une des rares personnes avec qui il a envie de passer du temps, les autres il n'arrive pas à les supporter... Il ferma les yeux, il n'arrivait pas à croire se qu'il allait faire... Peut être qu'elle le détesterai encore plus après ça... Le jeune garçon attrapa Jessy et lui fit un câlin. Il n'était pas très câlin, mais il sentait le désarroi de la jeune fille, il ne voyait pas pourquoi il devrait la laisse comme ça... Il dit doucement.

- N'oublies pas... Je suis là, et puis avec ton violon tu sais comment m'appeler, plus besoin de chercher au quatre coins des planètes... Je serrai là. Comme ma famille là toujours était pour la tienne...

Il avait desserré sa prise était avait posé un genoux à terre, et avait posé son front sur l'autre genoux. Même s'il ne considérée pas Jessy comme sa cheffe, il lui devait loyauté, il avait comprit pourquoi la famille Hyou avait eut besoin de serviteur... Sauf qu'il restait encore un point à éclaircir... Il sentit le poids de Lusée lui montait sur l'épaule. Celle ci leva une patte et se baissa, elle miaula toute joyeuse. Il n'espérait pas faire pleuré Jessy avec cette acte, il voulait lui réchauffer son coeur... Une simple nouvelle, aussi infime qu'elle soit, peut vous redonnez la joie de vivre tel que vous ne l'aviez jamais connu...

Il sourit tristement à mes paroles avant de me secouer comme un prunier. J'aurais aimé qu'on m'explique ce qui lui trottinait derrière l'esprit. Mon regard croisa le siens, pour s’immobilisé éternellement. Il me dit, d'une voix rassurante :

" Et bien, c'est simple. Il n'y a pas de comportement normale. Hors si pour toi se comporter normalement, c'est toujours dire des choses gentils, de suivre les gens sans râler, d'accepter alors que tu ne veux pas... Moi je qualifie pas ça de comportement normale... Chaque personne à une façon différente de réagir, de voir le monde... Quand aux choses blessantes, j'en ai rien à faire, une fois qu'elles sont dites, elles appartiennent au passé, alors pourquoi recasé le passé sans arrêt ? "

Je me mis à trembloté, essayant de ne pas paraître trop touchée. Le sens de ses paroles était bien clair, mais pourtant je ne pouvais pensé de la sorte. Il avait en effet raison, mais quelque chose me disait sans cesse de faire attention à ce que je dit, c'est nécessaire pour moi. Mais à la longue, cela devient insupportable et le jour où je lâcherai tout je ne veux pas qu'il voit sa...Je sentis une main se posée sur ma tête quand il rajouta :

" T'inquiète pas, si tu as besoin de te défouler oublie pas qu'il y a les Piosentropes ou les roches... ça fait du bien de se défouler sur quelque chose, même si elles ne peuvent pas se défendre... "

Je restai sans réaction. Peut-être qu'eux ils voudraient bien être mes amis, on ne peux pas les blessés, c'est donc simple pour moi. Je soufflai à ces propos absurdes, j'avais vraiment besoins de sommeil. Les nuits avaient beau se rallongées; vous avez à peine le temps de trouver un endroit sûre, de se coucher, et hop, le soleil était déjà de retour. Il repris, la voix basse :

" Et puis... Je suis là. Je ne sais pas si tu me considères comme ton ami, mais moi en tout cas, je te considère comme telle... Avec Miya, vous êtes les seules amies que j'ai... "

Ses mots firent comme une bombe dans mon corps. Il avait dit...Ami. Il l'avait dit. Cependant, je ne m'y attachai guère. Était-il sincère ? Où alors était-ce encore à mon nom de famille ? Mes yeux se remplirent de larmes, et je pensais déjà à l'excuse que j'allais lui donné pour m'éclipsée, et pleurer dans mon coin, à l'abris des regards. Une gouttes tomba lourdement sur mon bras. Lutetia dit :

" Regarde, tu vois... Quand on est d'humeur triste ça fait pleuré le ciel, et nos proches aussi... "

Un léger sourire apparut sur mes lèvres, sans grandes significations à mes yeux. En une seconde, je sentis quelques chose d'étrange...Quelque chose de chaux, quelque chose doux doux. Lutetia m'avait prit dans ses bras, me serrant contre lui. Une larme roula sur ma joue. Je ne méritais pas son aide. Je ne le méritais pas moi-même, sans que cela ait un rapport avec mon rang de chef. Les tremblements s'intensifièrent, j'arrivais même à sentir son souffle sur mon cou. Il me dit, sans me lâcher :

" N'oublies pas... Je suis là, et puis avec ton violon tu sais comment m'appeler, plus besoin de chercher au quatre coins des planètes... Je serrai là. Comme ma famille là toujours était pour la tienne... "

Mes paupières se fermèrent d'elles même. Il avait trouvé les mots. Les mots qui pourraient me redonnés le sourire. Il était toujours à l'écoute des autres, ils les observait pour, après, voir immédiatement le problème dans leur comportement. Du moins, ceci est l'impression qu'il me donnait. Quand je rouvris lentement les yeux, un autre chose vint me prendre à la poitrine, celui-ci beaucoup moins agréable. Lutetia était incliné devant moi, comme n'importe lequel de mes sujets. Une autre larme vint glissé sur ma joue. J'avais vus ces actes se succédés tant de fois. Une demande d'amitié suivis d'un geste de soumission. La petite larme se transforma en des sanglots sans fin. Je ne pouvais plus garder le silence comme je l'avais fait jusqu'ici. Je me jetais près de lui, l'obligeant à relever la tête, et plonger son regard dans le mien. Je lui dis, entre deux sanglots :

" Qu'est-ce que t'es en train de faire ? Relève toi t'a l'air bête comme sa. "

Voilà, encore une chose mal dite. Mais en même temps, je n'avais pas dis sincèrement ce que je pensais, et c'était d'ailleurs très bien comme sa. Je serrais les poings, plissai les yeux, et me jetais sur lui. Nous tombâmes au sol, tandis que j'étais serré contre lui. Je pleurais, pleurais aussi peu que je le pouvais. Mais c'était déjà énorme. J'aurais voulus prolonger cet instant éternellement.

Les réactions de Jessy, pendant ses petits discours, ne l'avait pas étonné. Il avait gardé son sourire, l'idée d'avoir put réchauffer le coeur de Jessy le rendait heureux. Il savait se qu'était la solitude, il la cherchait même, il ne voulait pas se trouver en compagnie de personne, mais avec Jessy et Miya c'était différent. Ces deux filles là, elles étaient extraordinaires tout en étant énervante, elles ont un caractère de feu et qui change toute les secondes... Quelque chose lui fit relever la tête. C'était Jessy. Il plongea son regard dans le sien, elle était en sanglot. Il n'aime pas se mêler de la vie des gens, mais voir Jessy comme ça lui faisait mal.

" Qu'est-ce que t'es en train de faire ? Relève toi t'a l'air bête comme sa. "

Lutetia éclata de rire. Il avait sentit qu'elle lui disait la vérité, et puis après tout, passait pour quelqu'un de bête était bien amusant parfois. Cette phrase l'avait rendu encore plus heureux, il ne savait même pas ce qu'il faisait lui aussi, et pourtant il le faisait. Il attrapa Jessy quand elle se jeta sur lui. Il tomba peut être sur le sol, mais il était content de sentir Jessy contre lui. Il s'assit doucement, la tenant toujours contre lui. Il sentait ses larmes, pourtant il avait l'impression qu'elle se retenait...

Il la serra un peu plus contre lui. Il avait légèrement regretter qu'elle ne l'est pas fait dans les ruines... Il s'efforcer de garder un sourire, pourquoi être triste tout les deux, il ne voulait pas aggraver la situation. Il dit doucement à l'oreille de la jeune fille.

- Tu peux te laisser aller... Après tout je l'ai bien fais dans les ruines, c'est à ton tour maintenant... Et puis, il faut profiter de cette instant, sinon avec qui tu pourras pleuré plus tard ? N'oublies pas, je serrai toujours là pour toi...

Sa voix avait était beaucoup plus apaisante qu'il ne l'aurait. Un passage de la musique dans sa tête n'arrêter pas de résonnait...

Kimi no egao kimi no ashiato wa.
Itsumo mune ni hibiku iki ta merodi.

La voix était douce et ensorceleuse, il aurait tellement voulu connaitre la signification de ces mots. Il ferma les yeux tout en tenant Jessy contre lui. Les minutes s'éternisaient, donnant l'impression que des heures c'était passés... Il passa doucement la main dans les cheveux de Jessy... Il dit doucement.

-Je veux revoir ton sourire... Celui de la fille au idée tordu qui marchait dans les plaines de Chistère avec un grognon qui la suivait en râlant... Je ne veux plus voir les grimaces de tristesse et de douleur...

Il s'arrêta, il n'avait jamais exprimer ce qu'il voulait ou ne voulait pas avant...

Il éclata de rire avant que je me jette sur lui. J'avais beau être triste, sa chemise allait être trempée, mais je doutais qu'il s'en souciait vraiment. Sa voix résonna doucement dans mes oreilles :

" Tu peux te laisser aller... Après tout je l'ai bien fais dans les ruines, c'est à ton tour maintenant... Et puis, il faut profiter de cette instant, sinon avec qui tu pourras pleuré plus tard ? N'oublies pas, je serrai toujours là pour toi... "

Pour moi, de meilleurs paroles pour me réconforter n’existais pas. Car dans le fonds, même si c'est que je souhaitais, j'avais peur de finir seule. Était-ce vraiment ma décision ? Pourquoi devrais-je en douter, si je passe mon temps à blesser les personnes qui m'entours, et essayent de me soutenir. Des personnes comme Lutetia. D'ailleurs, je ne vois pas qui d'autres à pars lui, m'ai déjà dit des choses de la sorte. Je le serrai un peu plus contre moi, je me moquai un peu de ce qui nous entouraient. Et si le lendemain on retrouvait dans les gros titres de Chistère " La cheffe Hyou fait des câlins à ses sujets ", je m'en moquai bien. Il repris, la douceur qui demeurait dans sa voix intacte :

" e veux revoir ton sourire... Celui de la fille au idée tordu qui marchait dans les plaines de Chistère avec un grognon qui la suivait en râlant... Je ne veux plus voir les grimaces de tristesse et de douleur... "

J'éclatai de rire, lui adressant une mine plus joyeuse. Il s'était rassit entre temps, moi toujours pendue à son cou. Je le lâchais un peu. Ce n'était surement pas très commode pour lui. Comment ai-je pus me laisser aller à ce point ? Je rougis comme une pivoine, en bafouillant :

" Par..C'est..Que...Euh... "

Je crus que j'allais m'arracher les cheveux. Jessy réfléchit bon sang avant de dire n'importe quoi !!! Encore une fois, c'est pas croyable. Je regardais à droite, puis à gauche, derrière moi, assez gênée, le visage encore mouillés. Il avait dit qu'il serait toujours là pour moi, mais il me faudrait sans doute un peu de temps pour en être sûre...

Le rire de Jessy lui agrandit son sourire. Il avait l'impression qu'il c''était écoulé une éternité depuis la dernière fois qu'il ait entendu son rire. Il continuait de la fixait dans les yeux, un grand sourire. Elle avait arrêter de pleurée, c'était déjà de gagner. Il sentit la pression qu'elle exercé sur lui se desserré un peu. Elle commença.

" Par..C'est..Que...Euh... "

Il éclata de rire, voila la Jessy qui voulait voir. Pas celle qui choisit ses mots avec soins, celle qui dit tout ce qui lui passe par la tête qu'importe que ça veuille rien dire. Lutetia se releva et tandis la mains vers Jessy avec un grand sourire.

- Dis moi Jessy, as-tu déjà énerver les mains qui se trouvent dans la plaine maudite ?

C'était un jeu vraiment amusant, parce que quand on en énervé trop à la fois et ben le sol trembler et un ver géant sortait du sol et faisait fuir les visiteurs. On la disait maudite parce qu'il y a toujours des vers des sables dans cette plaine Donc ça voulait dire que sous les mains devait se trouvé des galeries creuser par les vers. Lutetia aimait bien réfléchir dans ces plaines, c'est tellement calme qu'il peut se concentré sans mal. Il réajusta son sac sur son épaule, Lusée était descendu jouer avec la panthère. Il finit par dire.

- Je te propose d'essayer, à moins que tu ais trop peur de voir leur réaction...

Il avait un sourire malicieux, il voulait qu'elle essaye. Après tout, c'est marrant de sentir ça, tant que tu ne tombes pas dans leur emprise. Lutetia se souvient avoir parlé pendant trente minutes à une de ces mains, car elle avait son cahier et qu'elle voulait pas le lui rendre, au final il avait disparut... Il garda son sourire et attendit la réponse de Jessy.

Il me tendis une main, que je saisis pour me relevée. Il dit, toujours ce large sourire sur le visage :

" Dis moi Jessy, as-tu déjà énerver les mains qui se trouvent dans la plaine maudite ? "

Sa, c'était bien mes mecs. Quel intérêt y avait-il là-dedans ? De plus, sa pouvais être dangereux, et la fois où Chi avait faillit y resté m'avait servit de leçon ! Et puis, si les livres disaient vrais, des vers habitaient le sol, des choses gigantesques, gluantes et monstrueuses. Un frisson de dégoût me parcourait le corps tandis que je ravalais ma fierté. J'avais besoins de me distraire un peu, j'en avais mare de toute la partie administrative de ma vie, et je n'avais jamais vraiment vécu d'aventure appart celles avec Lutetia. Je souris en repensant à la fois où j'avais faillis lui arracher la jambe dans l'arbre, avec tous les piosentropes affamés en bas. Où l'a fois où je l'avais balancé dans le placard pour pas qu'il se fasse repéré. Où alors quand on s'étaient fait agressés par une bande de délinquants. Il me tira de mes songes :

" Je te propose d'essayer, à moins que tu ais trop peur de voir leur réaction... "

Nous sourîmes malicieusement, il avait le chic pour m'entraîner avec lui, comme je l'avais pour l'entraîner avec moi. Je m'approchai de nouveau de lui, une étincelle de défis dans mon regard redevenu braise. Je dit :

" Pourquoi pas, cela pourrait être amusant. De plus, j'aimerais essayer quelques chose. "

Un large sourire apparut sur mon visage. Cependant, la plaine était assez loin, et je regrettais presque d'avoir changer de chaussure, j'aimais bien me faire porter das le fonds. Chi vint se frotter à mes pieds, en voilà une qui allait pouvoir nous portés. Je grimpai sur son dos, invitant Lutetia et sa petite chatte du regard. D'ailleurs, je ne connaissais toujours pas son nom. Je dis :

" Au fait, puis-je te demander le nom de cette ravissante minette ? Sinon, ma panthère s'appelle Chi. "

J'attendais tout de même la réponse avant de donné le signal du départ...

" Pourquoi pas, cela pourrait être amusant. De plus, j'aimerais essayer quelques chose. "

Le sourire de Lutetia s'agrandit, tel celui d'un enfant à qui on présente une sucette. Il avait vu l'étincelle dans les yeux de Jessy. Celle sur laquelle il s'était brûlé plus d'une fois. Il avait réussit à éclairé le visage de Jessy, son sourire, l'amusait. Jessy et sa panthère étaient majestueuses. Elles se ressemblaient tellement. Lusée grimpa de nouveau sur son épaule, l'arrachant à ses rêveries. Il sourit à Jessy quand elle lui posa la question.

" Au fait, puis-je te demander le nom de cette ravissante minette ? Sinon, ma panthère s'appelle Chi. "

Il s'installa derrière Jessy et dit.

- Elle s'appel Lusée, je crois l'avoir déjà dis à voix haute... Bref, ravi de connaître ton nom Chi !

Il lui caressa ses flancs doux. Il ne sait pas pourquoi mais il préfère marchait lui même, il n'aime pas trop ne pas sentir le sol sous ses pieds. Surement parce que quand il avait essayer de voler, il c'était retrouvé avec le bras dans le plâtre. Il préféré gardait les pieds sur terre, mais avoir la tête dans les nuages. Il rêvassait en regardant le paysage, essayant de reconstituer le chemin vers la petite maisonnette. Il finit par dire.

- Au faite, tu as déjà entendu d'un certain Simon Ishimoto ? Il parait qu'il retracer l'histoire des vieilles plus anciennes familles...

Son regard divagua de nouveau dans le paysage. C'était le nom du vieil homme mort, il avait trouvé ce nom à plusieurs reprise. Il lui semblait que lui aussi écrivait l'histoire, pour que personne ne l'oublie à nouveau...

A ma grande surprise il ne monta pas sur le dos de Chi. Peut-être préférait-il marcher après tout. Il me répondit, sympathique :

" Elle s'appel Lusée, je crois l'avoir déjà dis à voix haute... Bref, ravi de connaître ton nom Chi ! "

Lusée...Quel joli nom. Nous avançâmes toujours, tandis que je savourais les mouvements de mes panthère sous mes petites jambes, c'était comme des massages. Ma main passai manuellement dans mes longs cheveux ; alors que Lutetia semblait...Perdu dans ses pensées. J'avais remarquée qu'il fredonnait toujours le même air depuis notre rencontre. Comme une musique qui vous tourne dans la tête. Rien d'important, surement. Pourtant, je connaissait cet air, oui, je le connaissais. Il me demanda finalement :

" Au faite, tu as déjà entendu d'un certain Simon Ishimoto ? Il parait qu'il retracer l'histoire des vieilles plus anciennes familles... "

Une grimace apparut sur mon visage, je connaissais également ce nom. Mhh...Réfléchissons...Oui, c'est sa ! J'arrêtai Chi d'un simple mot, me tournant vers Lutetia.

" Oui je connais en effet ce nom. Si mes souvenirs sont exact, mon père le connaissais. Enfin, c'était avant que les mondes soient divisés. Mais, je me rappelle d'une de ses visites chez nous, cependant, je n'ai jamais connus la raison de sa visite. Et puis, j'étais encore jeune... "

Je marquai une pause, glissant du dos de mon félin. Je m'approchai de la tête du jeune garçon, espérant capter un peu mieux ce qu'il chatonnait sans cesse. Un large sourire apparut de nouveau. Je sortis mon violon, posant délicatement mon archet sur ses fines cordes. Je lui dis, avant de commencer, la voix douce :

" Dis moi si c'est bien cet aire que tu fredonne sans cesse. "

Et je me mis à jouer. Pas de doute, c'était celui-ci. Je l'avais étudier il y a très longtemps. En fait, c'était un de mes premiers vrais morceaux. Je continuais avec douceur et vivacité, espérant que ceci lui rappel quelque chose, quelque chose qu'il ait oublier...

" Oui je connais en effet ce nom. Si mes souvenirs sont exact, mon père le connaissais. Enfin, c'était avant que les mondes soient divisés. Mais, je me rappelle d'une de ses visites chez nous, cependant, je n'ai jamais connus la raison de sa visite. Et puis, j'étais encore jeune... "

Lutetia hocha vaguement la tête. Il était perdu à essayer de comprendre la musique qui résonnait en lui. C'était tellement envoûtant et casse-pied à la fois. Il avait remarqué qu'il revenait souvent des paroles, que la plupart voulais rien dire et que ça parler d’automne. S'il se souvenait bien, l'Automne était une saison dans l'ancien monde, les arbres devenaient orage, le ciel prenait des couleurs enflammé, et le vent soufflait fort...

Il se stoppa net. Jessy l'avait surprit, il manqua de se cogner à elle. Il fit un pas en arrière, déconcentré par l'étrange sourire qui venait d'apparaître sur le visage de Jessy. Elle sortit son violon. Lutetia fit un autre pas en arrière, qu'est-ce qu'elle manigancer encore...

" Dis moi si c'est bien cet aire que tu fredonne sans cesse. "

Fre... Fredonner !? Il ne s'était même pas rendu compte. Il se mordit la langue d'avoir était si bête. Il ne s'était pas rendu compte, tellement la musique lui tournait la tête qu'il croyait que c'était le vent. Il ferma les yeux et prêta l'oreille au son que jouait Jessy. ça y ressembler beaucoup, sauf que ce n'était pas pareil. Mais plus il écoutait, plus la musique dans sa tête se caler sur les notes de Jessy. C'était encore plus magnifique... Envoûtant... Majestueux... Il secoua la tête et posa sa main sur le bras de Jessy pour qu'elle arrête. Il avait toujours son sourire.

- Oui oui c'est bien ça... Mais arrête, ça ne fait que renforcer la musique à l'intérieur et je ne suis pas fan des maux de têtes...

Il regarda un instant ailleurs, la musique tournait toujours...Il recula rapidement et pointa Jessy du doigt.

- Hey euuw... Att... Attend ! Co... Comment tu connais ça !

Il se retient d'éclater de rire, il avait du paraître bien stupide. Il passa sa main dans ses cheveux, et inspira profondément. Il finit par dire, amusé.

- En plus des yeux de feu de ta panthère tu es capable de lire dans les pensées ?!

Il ne put se retenir de rire cette fois. C'était bien stupide mais ça pouvait être réel ! Quand on voit une panthère cuire un animal avec ses yeux on est plus trop étonné pour le reste...

Il se concentrait attentivement sur le sons qu'émettait mon instrument. Nous demeurâmes tout deux les yeux clos, perdues dans d'étranges pensées. Quelques chose ressemblant fortement à la main de Lutetia stoppa mon entrain. Dommage, j'étais bien partis. Il me dit, comme envoûté :

" Oui oui c'est bien ça... Mais arrête, ça ne fait que renforcer la musique à l'intérieur et je ne suis pas fan des maux de têtes... "

Je ris à ses propos, avant de ranger doucement le violon dans son étuis. Quand à Lutetia, il se mis à regardé à droite, puis à gauche avant de faire n bonds en arrière, comme si je m'étais métamorphoser en piosentrope. Il balbutia :

" Hey euuw... Att... Attend ! Co... Comment tu connais ça !
"

J'éclatai de rire. Il me ressemblait tellement dans cette situation, c'était trop drôle ! Sa main passa en même temps que la mienne dans nos cheveux, avant qu'il poursuive :

" En plus des yeux de feu de ta panthère tu es capable de lire dans les pensées ?! "

Je ris de nouveau au éclats, avant de me rapprocher de lui et de dire, amusée :

" Mais non idiot..." J’étouffai de nouveau un fou rire avant de reprendre. " Cette musique à été écrite par mon père, le violon lui appartenait jadis. C'est tout ce que je sais, mais peut-être l'a t-il écrite pour cet homme..."

Je parus distraite à mon tour. Il ne m'en avait jamais parler, a pars m'avoir enseigner la musique. Peut-être cela n'était pas si important que Lutetia le pensait. Cependant, je me rappelais que l'homme en question avait été plus d'une fois intéresser par cet instrument. Et si mes souvenirs étaient bons, il nous avait proposé une somme colossale pour l'acheter, mais mon père avait catégoriquement refuser. C'est d'ailleurs depuis ce refus que nous ne l'avions plus jamais revus, ni parler de lui. Dans le fonds, c'était peut-être mieux ainsi...

Je sortis de mes songes, remontant sur le dos de ma panthère, repartant au petit pas. Je toisais Lutetia du coin de l'oeil, puis posai la question qui me brûlait les lèvres :

" Au fait, pourquoi t'intéresse-tu à cette chanson ? "

Il n'était pas obliger de me répondre, certes, mais mettre nos idées en commun pourrait nous aidés à avancer dans cet énigme. D'ailleurs, il me restais des archives de toutes les musiques que mon père avait écrite dans la grande bibliothèque de Chistère. Elles sont évidemment protégés, mais je n'aurais aucun mal à y accédé. Peut-être avait-il écris quelques mots sur ses ressentis, où comme il le faisait des fois, l'histoire de cette mélancolie...

Au moins il avait réussit à faire rire Jessy avec sa connerie.

" Mais non idiot... Cette musique à été écrite par mon père, le violon lui appartenait jadis. C'est tout ce que je sais, mais peut-être l'a t-il écrite pour cet homme..."

Lutetia sourit amusé au départ. Il aimait bien se faire traité d'idiot... "Pour cet homme" ? Elle voulait surement parlé de Simon Ishimoto... Enfin au dernière nouvelle il était mort, enfin mort depuis un trèèèèès long moment. Une mort seul et douce... Lutetia se souvient, il y avait deux trois livres avec des partitions de musique. Il se rappel aussi avoir lu presque la totalité des livres du vieil homme. Presque, car avec Miya il avait trouvé une cave, ils n'avaient jamais osé y pénétrée. Les craquements sinistres de la porte et le bruit du vent contre les murs en bois de la vieille bâtisse leur avait foutu la chair de poule. Pourtant il avait quand même enterre le vieillard juste à côté de sa maison...

Il ferma les yeux, il revoyait l'escalier en bois qui menée à cette cave, et aussi les ténèbres qui y régnait... Il avait même crut entendre un bruit de chaîne à un moment, mais juste après la porte se referma rapidement l'arrachant à la contemplation. La voix de Jessy le fit sursauter.

" Au fait, pourquoi t'intéresse-tu à cette chanson ? "

Le jeune garçon rouvrit les yeux, il n'aurait jamais imaginé qu'il puisse sursauter autant. Il prit une grande inspiration, il afficha un petit sourire il avança jusqu'à Jessy et dit amusé.

- Je te signale que c'est toi qui t'es intéresser à la chanson ! Moi, elle ne fait que de me taper sur le système depuis que tu as jouée la musique de ton retour au pouvoir...

Il haussa les épaules et regard droit devant. Les plaines commencèrent à apparaître. Enfin les mains qui dépassaient du sol. Un sourire enfantin apparut sur le visage de Lutetia. Il finit par ajouter, se rappelant qu'il n'avait pas préciser pourquoi il lui avait parler de Ishimoto.

- Tu vas être surprise, mais y a assez longtemps. Avec Miya on a découvert la maison d'Ishimoto. Il était mort. Depuis un peu plus d'un mois. Mort dans son sommeil, et aucun animal n'était venu le manger, il c'est décomposé naturellement comme on en voit rarement... Pour en revenir, lui aussi. Il rassemblait notait l'ancien savoir de l'autre monde, c'est sur cette base que j'ai décidé de devenir ce que je suis...

Il leva la tête au ciel un instant, il n'avait raconté à personne cette histoire. Il repensa à la cave, devait-il lui en parler ou pas ? Il soupira et baissa le regard au sol en continuant d'avancer.

- Bref. Dans sa maison, on a découvert un passage... Souterrain, c'était une cave qui devait surement s'enfoncer à plusieurs mètre de profondeur... De relent de pourriture et de poussière étaient présent, mais le plus bizarre c'était que cette porte était caché derrière une armoire... Comme si Ishimoto avait voulu y cacher quelque chose, qui lui était précieux ou le terrifier...

Il soupira de nouveau, quand il y repense c'est vraiment tordu cette histoire. Il secoua la tête, mit ses deux mains derrière sa tête, puis avança avec un grand sourire. Il préfère oublier, il en faisait par moment des cauchemars. Par exemple que ça serrait de la faute du vieux Ishimoto si cette plaine était devenu maudite... Il dit légèrement amusé.

- M'enfin ! C'est digne d'une histoire à faire peur les enfants, tu ne crois pas ?

Lutetia voulait y croire. Après tout c'est impossible qu'il s'y cache une personne... Enfin en aucun cas, ça devait faire plus de deux ans qu'il ne s'était pas rendu là-bas. Personne ne peut vivre deux ans sans nourriture ni eau... A moins que ceux qui disparaisse dans les plaines lui servent de nourritures.... Le garçon eut une frisson d'horreur, il secoua la tête et continua d'avancer en gardant son sourire.

" Je te signale que c'est toi qui t'es intéresser à la chanson ! Moi, elle ne fait que de me taper sur le système depuis que tu as jouée la musique de ton retour au pouvoir...Tu vas être surprise, mais y a assez longtemps, avec Miya, on a découvert la maison d'Ishimoto. Il était mort. Depuis un peu plus d'un mois. Mort dans son sommeil, et aucun animal n'était venu le manger, il c'est décomposé naturellement comme on en voit rarement... Pour en revenir, lui aussi. Il rassemblait notait l'ancien savoir de l'autre monde, c'est sur cette base que j'ai décidé de devenir ce que je suis...Bref. Dans sa maison, on a découvert un passage... Souterrain, c'était une cave qui devait surement s'enfoncer à plusieurs mètre de profondeur... De relent de pourriture et de poussière étaient présent, mais le plus bizarre c'était que cette porte était caché derrière une armoire... Comme si Ishimoto avait voulu y cacher quelque chose, qui lui était précieux ou le terrifier... "

Mon regard restait fixé sur le sol, comme s'il pouvait se brisé à chaque instant. Dans le fond, je trouvais sa vraiment étrange que mon père ne m'ai jamais parlé de lui, ni même mentionner son nom. Mais pourtant, il m'était comme familier...Un vent chaud vint ébouriffé ma chevelure, créant un tourbillons noir. Mon attention était toujours aussi reportée sur mes pieds, allant quelques fois sur ceux de Lutetia. Il dit, espiègle :

" M'enfin ! C'est digne d'une histoire à faire peur aux enfants, tu ne crois pas ? "

Je maugréai légèrement. J'étais trop concentré sur ce fameux soir, où Ishimoto s'était rendu à la demeure des Hyou. Une petite partie de moi était persuadée qu'il n'avait pas parler uniquement du violon à me on père. Car celui-ci avait eu tellement de demande d'achats que ça ne l'aurait pas irrité à ce point. Je m'apprêtais à retourné mille et une hypothèses quand quelques chose m'attrapa la cheville. Une main ! J'ignorais qu'on était si près ! Elle me souleva et je me retrouvai la tête en bas, très loin du sol ! Je commençais déjà à paniquée quand une idée me vint à l'esprit. Avant de mourir, ma mère m'avait apprise quelques petites choses, mais j'ignore la façon dont je m'en suis rappelée. J'inspirais profondément, et dis, la voix calme :

" Non amo alto vertiginem sentio. Pose me. "

La main sembla énervée mais me posa sans protesté. C'était une première ! Les mains parlaient le latin ! Celle-ci resta dehors, gentiment. Je me tournai vers Lutetia. Il attendait naturellement des explications.. Je dis :

" Hun, quoi ? Tout le monde sait que les mains parlent latin ! "

Là, j'avais un peu trop réfléchis à mes paroles. M'enfin, n'importe qui avec moi était mit à rude épreuve...

Lutetia avançait en essayant d'oublier cette sordide histoire, même s'il devait remettre les pieds dans cette maison, hors de question de rouvrir cette porte. Il faisait attention au main, ne frolant que celle qui était fermée. Se retrouver la tête à l'envers à plusieurs mètres du sol ne l'amusait guère. Cette mauvaise histoire avait même réussit à le mettre de mauvais humeur, lui enlevant l'idée de les titiller. Il voulu dire quelque chose à Jessy, mais celle ci n'était plus à côté de lui. Il leva légèrement les yeux au ciel, à la place de la main c'était dresser un espèce de tronc de chair et de sang. Il recula d'un pas légèrement surprit par cette apparition morbide.

" Non amo alto vertiginem sentio. Pose me. "

Qu'est... Qu'est-ce qu'est cette langue !? Il avait rarement entendu ça, les... Les seuls personnes qu'il avait vu parler cette langue c'était ses parents quand ils s'engueulaient, ou des vieilles personnes qui éclatait de rire juste après. Il soupira et se redressa tandis que la main rentré gentiment sous terre. Il croisa les bras, pas qu'il soit fâché contre Jessy, mais cette langue, dont il ne connait pas le nom, lui rappel de mauvais souvenir.

" Hun, quoi ? Tout le monde sait que les mains parlent latin ! "

Il eut une moue, c'était donc du latin. Et puis ça n'expliquait toujours pas le comment du fait qu'elle sache le parler. Il dit légèrement agacer à cause des souvenirs qui remontent.

- M'ouais, je ne dois surement pas faire parti de ce monde alors.

Son ton c'était voulu beaucoup trop agressif, elle allait surement lui demander des réponses. Il soupira et se retourna pour continuer son chemin. Il n'avait pas besoin de s'inquiétait pour Jessy, elle avait démontrée toute seule qu'elle serrait capable de se sauver d'elle même. Il décroisa les bras et laissa son regard vagabonder à l'horizon. Il déteste au plus au point les souvenirs de sa famille, il ne les avait jamais apprécier, et puis ils n'arrêtaient pas de ce disputés tous les trois. Le jeune garçon avait envisagé plusieurs fois de partir, leurs morts fut le point de départ. Plus rien ne le rattaché à "sa maison" donc il pouvait très bien se débrouillé tout seul.

Il soupira de nouveau, retourné là-bas ramènera de mauvais souvenir. Mais c'est déjà mieux que de retourné dans son ancien village, enfin à supposé que celui ci existe encore...

Il répondit, sèchement :

" M'ouais, je ne dois surement pas faire parti de ce monde alors. "

Finalement, je souris à sa remarque. Mais je ne pouvais pas juger. En y pensant, Lutetia ne parlait pas beaucoup de lui, même jamais. J'aurais aimé lui demandé de me raconter sa vie, mais il aurait surement éclater de rire, ou bien m'envoyer sur les roses. Pourtant je voulais en savoir plus sur lui. Bien que ce ne sois pas mon fort, j'avais tout de même réussis à trouvé un livre avec les nom " Neko " et " Koneko " à l’intérieur. Il semblerait même que, jadis, sa famille ait servis la mienne. Peut être était-ce de ça dont il parlait tout à l'heure, quand je m'étais laissé débordée par les larmes. Mais je devais quand même lui demandé...Je dit, un manque d'assurance dans la voix :

" Dis..heu... "

Je soupirai. Je n'en pouvais plus de cette manie, le fait de perdre tout ses moyens devant les gens, qui ensuite vous prennes pour une faible. Je repris, déterminé :

" Est-ce que tu voudrais bien me raconter ton passé ? "

Là, c'était encore pire. Je ne pouvais pas faire moins discret. Mon intention n'arrivait pas à se fixé entre m'excuser, ou alors...Non, ce n'est pas une bonne idée. Pourtant, je ne pouvais m'empêchée de paniquer. Je sentais la chaleur de mon corps augmentée. Et s'il refusait catégoriquement ? Ou pire, s'il me haïssais pour me mêler d'autre chose que ma vie ? Je m’efforçais de me calmer quand je sentis un regard perçant se posé sur moi...