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Pris au piège du temps. [Pv. Jessy] [NC - 16] (fini)
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Re: Pris au piège du temps. [Pv. Jessy] [NC - 16] (fini)
Je ne sais pas comment j'en étais arrivé là, mais je ne pensais plus à rien. Ma tête
était en grève. J'avais renoncé à soutenir le regard de glace, ce regard que je méprisais tant. Je regardais d'un air fatiguée les décombres qu'était devenue la pièce. J'étais de plus en plus en colère, pour ce qu'il m'avait fait, pour ma stupide dépendance, et pour cette horrible manie que nous avions à toujours nous disputer. Je me prit la tête dans les mains lorsqu'il prit enfin la paroles. Mes yeux étaient clos, j'avais l'impression de pouvoir faire fondre les choses rien qu'en les regardant. Ça ne devait en effet, n'être qu'une impression.
- Ecoute moi jusqu'au bout, s'il te plait...Ecoute moi, vraiment jusqu'au bout et après tu pourras faire ce que tu veux. Partir, rester, me... tuer. Ce que tu veux... Je ne t'ai espionné qu'une seule fois, et c'était pour comprendre ce qu'il y avait entre toi et cet... ce truc qui te sert de frère. Dans ton bureau quand tu avais discuté avec lui. A la fin, je t'ai vu prendre ces cachets, les mêmes qu'ils y avait dans le seau lorsque... Lorsque tu sais quoi. Je le sais depuis ce jour là.
Je fis preuve d'un immense contrôle pour ne pas me lever et lui assigner une gifle magistrale. Je restai donc de marbre, dans une bulle de feu, me demandant ce que je pouvais bien faire. Si un jour venu nous ne pourrions plus rien nous pardonner. Il arrivera forcément, ce jour là. Je pris mon courage à deux mains pour relever la tête, et affronter son regard pourtant vide lorsqu'il me dit :
- Et oui, je me suis permis de fouiller dans tes affaires car je ne suis qu'un imbécile en colère... Un imbécile qui t'aime et qui endurait tes foutus mensonges de "je vais bien, juste fatigué" avant que tu n'ailles prendre ces foutu pilules. Je sais que c'est ma faute si tu les prends... Mais j'arrive pas. J'arrive pas à faire en sorte que tu n'en ais plus besoin. Mais... Je ne veux pas qu'on se sépare, jamais. En plus d'être un voleur je suis un menteur. Hier soir, quand tu m'as demandé ce que je voulais, je t'ai menti. Jouer, c'est beaucoup trop peu pour moi... Moi ce que je veux c'est rester pour toujours avec toi. Ce que je veux c'est rester avec la fille dont je suis tombé amoureux. La fille qui me rend dingue en quelques mots, quelques gestes. Celle qui me fait fuir les Piosentropes avec ses chaussettes. Je veux rester pour toujours avec la fille qui se trouve juste devant moi. Jessy...
Cette phrase aurait flattée et rendue heureuse n'importe quelle fille sur terre. Alors pourquoi est-ce que c'était comme des coups qu'on me donnait dans le ventre à chaque mot qu'il prononçait ? Je n'osais pas bouger, respirant le plus discrètement possible, comme s'il pouvait prendre peur et s'enfuir au moindre mouvement brusque.
Il tremblait de partout, les yeux aux bord des larmes. J'avais tellement envie de le prendre dans mes bras, et de le serrer, jusqu'à ce que nos cœurs cessent de battre. Quelle idée morbide. La peur me tordait le ventre lorsqu'il s'accroupit près de moi en me tendant la main.
-C'est pas vraiment le meilleur moment, je le sais. Et j'ai pas de bague à t'offrir ou quoique soit d'autre... Juste mon amour et mon soutien... Est-ce que tu veux bien que l'imbécile que je suis soit ton mari ?
Ma mâchoire aurait surement touchée le sol si ma tête ne reposait pas sur mes genoux. Je n'en croyais pas mes oreilles. J'avais envie de crier, de pleurer, de lui sauter au cou, de tout détruire dans la forêt. Mais je me contentai de la fixer, le visage livide, jusqu'à ce qu'un voile de tristesse vienne s'installer dans mes yeux. Je crois que même à l'enterrement des mes parents, ne pas pleurer était un jeu d'enfant à côté de ce que je m'apprêtais à faire. J'avais déjà été tellement égoïste avec lui. Avec moi même. Avec Alice...Alors c'était la fin maintenant ? Je devais le laisser partir, il m'avait déjà tout donner. Je faillis fondre en larme dès que ma bouche s'entrouvrit.
Je me redressai, et me levai lentement contre le mur, ignorant la main qu'il me tenait. On aurait dit que mes yeux cherchaient le vide. Mes ongles se crispèrent sur le mur en bois derrière moi. J'avais une grosse boule dans la gorge, et je commençais à me demander où je trouverai la force de faire une chose pareille. Avec toute la peine du monde, je souris d'un air sarcastique et de l'amusement vint faire étinceler mon regard. Je le regardai, accroupit devant moi et me força à glousser. Seul le tremblement de mes mains cachées dans mon dos pouvait trahir ma peur et ma peine immense. Je me raidis en lui crachant :
" Han...Mais qu'est ce que tu crois ? Qu'une fille comme moi voudrait vraiment d'un pauvre type dans ton genre ? Je ris douloureusement. Revient sur terre, Lute. C'était marrant de m'amuser avec toi. D'autant plus que tu te débrouilles très bien. Je refuse d'être ta femme. J'arrive pas à croire que tu ai vraiment osé."
Je cru fondre en larme quand ma langue passa sur mes lèvres, le regard provoquant. Ma gorge tremblait, se serrait. Je voulais me jeter dans ses bras et pleurer en le suppliant de me pardonner de devoir dire de telles horreurs. Il fallait qu'il me déteste, ou il ne pourrait jamais me pardonner d'être partie. Je devais reprendre ma vie, en tant que cheffe de Chistère, après avoir retrouvé mon frère. Et faire en sorte que nous ayons des héritiers. Cette idée me dégoûtait tellement que je du déglutir pour ne pas avoir de nausée. Telle était la philosophie de ma mère. Je n'osais pas regarder Lutetia. Ou j'aurai craqué. Je glissai le long sur mur, pour aller m'asseoir sur un plan de travail qui semblait avoir échappé à la tempête Jessy. Je déclarai en balançant mes jambes dans le vide, impassible.
" Je vais surement rejoindre le lac et repartir pour Chistère. Cette planète me tape sur les nerfs. "
La vérité était que je n'étais pas capable de rester trop proche de lui ou je savais que je reviendrai sur ma décision. C'était mieux ainsi, malgré les remords qui me tordaient le ventre à m'en rendre folle. Il valait mieux ne pas traîner...
était en grève. J'avais renoncé à soutenir le regard de glace, ce regard que je méprisais tant. Je regardais d'un air fatiguée les décombres qu'était devenue la pièce. J'étais de plus en plus en colère, pour ce qu'il m'avait fait, pour ma stupide dépendance, et pour cette horrible manie que nous avions à toujours nous disputer. Je me prit la tête dans les mains lorsqu'il prit enfin la paroles. Mes yeux étaient clos, j'avais l'impression de pouvoir faire fondre les choses rien qu'en les regardant. Ça ne devait en effet, n'être qu'une impression.
- Ecoute moi jusqu'au bout, s'il te plait...Ecoute moi, vraiment jusqu'au bout et après tu pourras faire ce que tu veux. Partir, rester, me... tuer. Ce que tu veux... Je ne t'ai espionné qu'une seule fois, et c'était pour comprendre ce qu'il y avait entre toi et cet... ce truc qui te sert de frère. Dans ton bureau quand tu avais discuté avec lui. A la fin, je t'ai vu prendre ces cachets, les mêmes qu'ils y avait dans le seau lorsque... Lorsque tu sais quoi. Je le sais depuis ce jour là.
Je fis preuve d'un immense contrôle pour ne pas me lever et lui assigner une gifle magistrale. Je restai donc de marbre, dans une bulle de feu, me demandant ce que je pouvais bien faire. Si un jour venu nous ne pourrions plus rien nous pardonner. Il arrivera forcément, ce jour là. Je pris mon courage à deux mains pour relever la tête, et affronter son regard pourtant vide lorsqu'il me dit :
- Et oui, je me suis permis de fouiller dans tes affaires car je ne suis qu'un imbécile en colère... Un imbécile qui t'aime et qui endurait tes foutus mensonges de "je vais bien, juste fatigué" avant que tu n'ailles prendre ces foutu pilules. Je sais que c'est ma faute si tu les prends... Mais j'arrive pas. J'arrive pas à faire en sorte que tu n'en ais plus besoin. Mais... Je ne veux pas qu'on se sépare, jamais. En plus d'être un voleur je suis un menteur. Hier soir, quand tu m'as demandé ce que je voulais, je t'ai menti. Jouer, c'est beaucoup trop peu pour moi... Moi ce que je veux c'est rester pour toujours avec toi. Ce que je veux c'est rester avec la fille dont je suis tombé amoureux. La fille qui me rend dingue en quelques mots, quelques gestes. Celle qui me fait fuir les Piosentropes avec ses chaussettes. Je veux rester pour toujours avec la fille qui se trouve juste devant moi. Jessy...
Cette phrase aurait flattée et rendue heureuse n'importe quelle fille sur terre. Alors pourquoi est-ce que c'était comme des coups qu'on me donnait dans le ventre à chaque mot qu'il prononçait ? Je n'osais pas bouger, respirant le plus discrètement possible, comme s'il pouvait prendre peur et s'enfuir au moindre mouvement brusque.
Il tremblait de partout, les yeux aux bord des larmes. J'avais tellement envie de le prendre dans mes bras, et de le serrer, jusqu'à ce que nos cœurs cessent de battre. Quelle idée morbide. La peur me tordait le ventre lorsqu'il s'accroupit près de moi en me tendant la main.
-C'est pas vraiment le meilleur moment, je le sais. Et j'ai pas de bague à t'offrir ou quoique soit d'autre... Juste mon amour et mon soutien... Est-ce que tu veux bien que l'imbécile que je suis soit ton mari ?
Ma mâchoire aurait surement touchée le sol si ma tête ne reposait pas sur mes genoux. Je n'en croyais pas mes oreilles. J'avais envie de crier, de pleurer, de lui sauter au cou, de tout détruire dans la forêt. Mais je me contentai de la fixer, le visage livide, jusqu'à ce qu'un voile de tristesse vienne s'installer dans mes yeux. Je crois que même à l'enterrement des mes parents, ne pas pleurer était un jeu d'enfant à côté de ce que je m'apprêtais à faire. J'avais déjà été tellement égoïste avec lui. Avec moi même. Avec Alice...Alors c'était la fin maintenant ? Je devais le laisser partir, il m'avait déjà tout donner. Je faillis fondre en larme dès que ma bouche s'entrouvrit.
Je me redressai, et me levai lentement contre le mur, ignorant la main qu'il me tenait. On aurait dit que mes yeux cherchaient le vide. Mes ongles se crispèrent sur le mur en bois derrière moi. J'avais une grosse boule dans la gorge, et je commençais à me demander où je trouverai la force de faire une chose pareille. Avec toute la peine du monde, je souris d'un air sarcastique et de l'amusement vint faire étinceler mon regard. Je le regardai, accroupit devant moi et me força à glousser. Seul le tremblement de mes mains cachées dans mon dos pouvait trahir ma peur et ma peine immense. Je me raidis en lui crachant :
" Han...Mais qu'est ce que tu crois ? Qu'une fille comme moi voudrait vraiment d'un pauvre type dans ton genre ? Je ris douloureusement. Revient sur terre, Lute. C'était marrant de m'amuser avec toi. D'autant plus que tu te débrouilles très bien. Je refuse d'être ta femme. J'arrive pas à croire que tu ai vraiment osé."
Je cru fondre en larme quand ma langue passa sur mes lèvres, le regard provoquant. Ma gorge tremblait, se serrait. Je voulais me jeter dans ses bras et pleurer en le suppliant de me pardonner de devoir dire de telles horreurs. Il fallait qu'il me déteste, ou il ne pourrait jamais me pardonner d'être partie. Je devais reprendre ma vie, en tant que cheffe de Chistère, après avoir retrouvé mon frère. Et faire en sorte que nous ayons des héritiers. Cette idée me dégoûtait tellement que je du déglutir pour ne pas avoir de nausée. Telle était la philosophie de ma mère. Je n'osais pas regarder Lutetia. Ou j'aurai craqué. Je glissai le long sur mur, pour aller m'asseoir sur un plan de travail qui semblait avoir échappé à la tempête Jessy. Je déclarai en balançant mes jambes dans le vide, impassible.
" Je vais surement rejoindre le lac et repartir pour Chistère. Cette planète me tape sur les nerfs. "
La vérité était que je n'étais pas capable de rester trop proche de lui ou je savais que je reviendrai sur ma décision. C'était mieux ainsi, malgré les remords qui me tordaient le ventre à m'en rendre folle. Il valait mieux ne pas traîner...
Re: Pris au piège du temps. [Pv. Jessy] [NC - 16] (fini)
La lueur d'espoir dans les yeux du blondinet disparu soudainement quand Jessy se leva sans accepter sa main.. Ses pensées se heurtèrent à un mur tandis que le temps continuait de défiler. De défiler à une vitesse infernale. Le blondinet leva la tête vers Jessy, les yeux emplis de flammes d'incompréhensions et de peurs. Il eut l'impression que le monde s'écroulait en voyant la lueur d'amusement et son sourire. Ses pensées s'étaient perdus dès l'instant où Jessy c'était levée. La mâchoire ballante jusqu'à ce qu'elle émit un gloussement. Un gloussement qui voulait tout dire.
Une fois. Deux fois. Trois fois.
Trois battements en moins et Lutetia se laissa tomber au sol. Le regard dans le vide. Alors c'est ça...
" Han...Mais qu'est ce que tu crois ? Qu'une fille comme moi voudrait vraiment d'un pauvre type dans ton genre ? Revient sur terre, Lute. C'était marrant de m'amuser avec toi. D'autant plus que tu te débrouilles très bien. Je refuse d'être ta femme. J'arrive pas à croire que tu ai vraiment osé."
La main tremblante se crispa à l'emplacement de son coeur. Sa... Sa faisait si mal. Le temps s'était arrêté pour le blondinet tandis que ses yeux s'embrumaient. Des larmes qu'il réussi à cacher. Alors c'était ça... Il avait mal. Tellement mal. Lutetia suffoquait sans le montrer. C'était ça... La colère ainsi que la déception montait peu à peu.
" Je vais surement rejoindre le lac et repartir pour Chistère. Cette planète me tape sur les nerfs. "
Nouveau coup de dague en plein coeur. Le regard dans la direction opposé à Jessy, le garçon eut un léger rire désespéré alors qu'il se prenait la tête entre la main. Idyllique. Foutu paradis idyllique qu'il s'était imaginé. Il se passa ses mains dans ses cheveux alors que pourtant il n'avait seulement envie de pleurer. Ses sentiments bloqués derrière des kilomètres de neige derrière ses yeux. Il se leva en prenant appuis sur le mur. Seule une flamme douloureuse de colère brillait dans ses yeux.
- Oui je le croyais, cracha-t-il en se retournant et en plantant ses yeux dans ceux de Jessy. Je le pensais franchement et je croyais que toi aussi tu le voulais.
Lutetia ne savait pas pourquoi, mais au lieu de lui faire du bien, ses propres paroles ne faisaient que lui enfonçaient encore plus de dague dans le coeur. De nouveau, et malgré les blessures qu'il a subi, Lutetia s'approcha. Il s'approcha jusqu'à se retrouver aussi près d'elle qu'il le pouvait. Il se pencha, les mains de chaque côté des genoux de Jessy pour éviter de tomber mais aussi pour l'empêcher de fuir, il se pencha jusqu'à ce son visage. Ses yeux de glace se plantaient dans ceux d’indifférence de Jessy. Malgré la douleur qui lui serraient le coeur, le garçon s'efforça d'adopter un sourire d'insolence.
- C'est exactement ce que je pensais, continua-t-il alors que son ton devenait lui aussi plus insolent. Que toi, la petite cheffe rebelle voudrait bien épouser celui pour laquelle elle avait prit des médicaments à en crever.
C'était un coup bas, et ça il le savait. Mais il ne comptait pas la laisser partir si facilement.
- C'est étrange mais... Mais j'ai pas l'impression que c'est la Jessy que je connais qui me parle. Plutôt une Jessy forcée, tu ne trouves pas ? Peut-être forcée par ses médicaments... Ou peut-être forcé par un autre secret qu'elle me cache, cracha-t-il sans la lâcher du regard.
Lutetia se recula et fit les cent pas entre le mur et le plan de travail. C'était inutile, de la laisser mariner comme ça, mais ça lui faisait un peu de bien. Il finit par s'appuyer sur la porte, les bras croisés et une détermination de fer dans le regard.
- Quoiqu'il en soit, je ne te laisserai pas partir avant que tu ne me dises la réelle raison de ce refus. Tu peux faire ce que tu veux, je ne bougerai pas. Brûle moi, si tu veux, j'en suis plus à ça près.
Une fois. Deux fois. Trois fois.
Trois battements en moins et Lutetia se laissa tomber au sol. Le regard dans le vide. Alors c'est ça...
" Han...Mais qu'est ce que tu crois ? Qu'une fille comme moi voudrait vraiment d'un pauvre type dans ton genre ? Revient sur terre, Lute. C'était marrant de m'amuser avec toi. D'autant plus que tu te débrouilles très bien. Je refuse d'être ta femme. J'arrive pas à croire que tu ai vraiment osé."
La main tremblante se crispa à l'emplacement de son coeur. Sa... Sa faisait si mal. Le temps s'était arrêté pour le blondinet tandis que ses yeux s'embrumaient. Des larmes qu'il réussi à cacher. Alors c'était ça... Il avait mal. Tellement mal. Lutetia suffoquait sans le montrer. C'était ça... La colère ainsi que la déception montait peu à peu.
" Je vais surement rejoindre le lac et repartir pour Chistère. Cette planète me tape sur les nerfs. "
Nouveau coup de dague en plein coeur. Le regard dans la direction opposé à Jessy, le garçon eut un léger rire désespéré alors qu'il se prenait la tête entre la main. Idyllique. Foutu paradis idyllique qu'il s'était imaginé. Il se passa ses mains dans ses cheveux alors que pourtant il n'avait seulement envie de pleurer. Ses sentiments bloqués derrière des kilomètres de neige derrière ses yeux. Il se leva en prenant appuis sur le mur. Seule une flamme douloureuse de colère brillait dans ses yeux.
- Oui je le croyais, cracha-t-il en se retournant et en plantant ses yeux dans ceux de Jessy. Je le pensais franchement et je croyais que toi aussi tu le voulais.
Lutetia ne savait pas pourquoi, mais au lieu de lui faire du bien, ses propres paroles ne faisaient que lui enfonçaient encore plus de dague dans le coeur. De nouveau, et malgré les blessures qu'il a subi, Lutetia s'approcha. Il s'approcha jusqu'à se retrouver aussi près d'elle qu'il le pouvait. Il se pencha, les mains de chaque côté des genoux de Jessy pour éviter de tomber mais aussi pour l'empêcher de fuir, il se pencha jusqu'à ce son visage. Ses yeux de glace se plantaient dans ceux d’indifférence de Jessy. Malgré la douleur qui lui serraient le coeur, le garçon s'efforça d'adopter un sourire d'insolence.
- C'est exactement ce que je pensais, continua-t-il alors que son ton devenait lui aussi plus insolent. Que toi, la petite cheffe rebelle voudrait bien épouser celui pour laquelle elle avait prit des médicaments à en crever.
C'était un coup bas, et ça il le savait. Mais il ne comptait pas la laisser partir si facilement.
- C'est étrange mais... Mais j'ai pas l'impression que c'est la Jessy que je connais qui me parle. Plutôt une Jessy forcée, tu ne trouves pas ? Peut-être forcée par ses médicaments... Ou peut-être forcé par un autre secret qu'elle me cache, cracha-t-il sans la lâcher du regard.
Lutetia se recula et fit les cent pas entre le mur et le plan de travail. C'était inutile, de la laisser mariner comme ça, mais ça lui faisait un peu de bien. Il finit par s'appuyer sur la porte, les bras croisés et une détermination de fer dans le regard.
- Quoiqu'il en soit, je ne te laisserai pas partir avant que tu ne me dises la réelle raison de ce refus. Tu peux faire ce que tu veux, je ne bougerai pas. Brûle moi, si tu veux, j'en suis plus à ça près.
Lutetia Koneko- Admin
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Age : 25
Localisation : Dans mon monde
Identité
Mon animal et son prénom ?: Lusée, un chat noir
Mon âge: 16 ans
Mon peuple: Chistère
Re: Pris au piège du temps. [Pv. Jessy] [NC - 16] (fini)
Le monde s'écroulait autour de nous. Il était à terre, désemparé, et chaque souffle qu'il tentait d'étouffer me provoquait des douleurs aigu dans l'estomac. Pourquoi moi...pourquoi ces choses là arrivent à moi.
- Oui je le croyais, je le pensais franchement et je croyais que toi aussi tu le voulais.
Le blond se leva, et plus je le vis s'approcher de moi, plus les larmes me montaient. Il me connaissait bien, et c'était justement le problème. Je cru que j'allais craquer quand il approcha son visage à quelques centimètre du mien. Son odeur était trop enivrante, la douleur était trop grande. Je fus incapable de le repousser, et dû me mordre la langue pour garder la lueur de dégoût qu'il y avait dans mon regard. J'avais beaucoup trop envie de l'embrasser, il ne fallait pas que j'y pense maintenant. Mes épaules se mirent à trembler quand il m'obligea à soutenir son regard.
- C'est exactement ce que je pensais. Que toi, la petite cheffe rebelle voudrait bien épouser celui pour laquelle elle avait prit des médicaments à en crever.
Cette fois-ci s'en était trop. Mon corps tout entier tremblait.
- C'est étrange mais... Mais j'ai pas l'impression que c'est la Jessy que je connais qui me parle. Plutôt une Jessy forcée, tu ne trouves pas ? Peut-être forcée par ses médicaments... Ou peut-être forcé par un autre secret qu'elle me cache. Quoiqu'il en soit, je ne te laisserai pas partir avant que tu ne me dises la réelle raison de ce refus. Tu peux faire ce que tu veux, je ne bougerai pas. Brûle moi, si tu veux, j'en suis plus à ça près.
A peine je sentis les larmes déborder de mes yeux que je lui flanquai une gifle du revers de la main, m'empressant de les essuyer alors que sa tête dérivait sur le côté. Il n'a rien vu. Non, bien sur que non. Une trace rouge apparut en quelques seconde sur sa peau d'habitude si blanche. J'y étais peut être allé un peu fort. Comment pouvait-il me reparler de Ce jour là. Si j'avais eu l'occasion de réessayer à l'instant, je vous jure que je ne me serais pas rater. Mais il avait raison, je n'étais pas crédible après ça. Je ne me souvenais même pas de la dernière fois où je lui avais dit que je l'aimais. Mais pour moi à l'époque, Alice était mort. Je le haïssais. Il disparaissait, et revenait en détruisant tout le bonheur que j'avais réussi à avoir. Et Lutetia... Son insouciance me tétanisait. Pourquoi ne pouvait-il donc pas comprendre ? Peut être parce que je ne lui avait rien expliqué. Chercherait-il à s'en pendre à Alice si je lui disais la vérité ?
Rien ne m'obligeais à lui dire quoi que ce soit, je pouvais lui passer sur le corps pour sortir sans le moindre effort. Mais je refusais d'entrer sur ce terrain là avec lui. La gifle était déjà de trop. Je fuyais son regard, tentant de me montrer indifférente malgré les petits tremblements de mes épaules. Je lui lâchai en regardant dehors, comme si l'avoir frappé me laissait totalement indifférente.
" Le truc qui me sert de frère, comme tu dit. C'est mon époux depuis que j'suis née. Merde. Qu'est ce qui me prenait de parler comme ça ? Trop d'émotion me tournait la tête. Reprends toi, Jessy. Tu pourras rien y changer, alors épargne ton énergie. "
Mes mains se serrèrent sur le plan de travail, alors je déglutissais dans l'espoir de faire disparaître tout mes remords.
- Oui je le croyais, je le pensais franchement et je croyais que toi aussi tu le voulais.
Le blond se leva, et plus je le vis s'approcher de moi, plus les larmes me montaient. Il me connaissait bien, et c'était justement le problème. Je cru que j'allais craquer quand il approcha son visage à quelques centimètre du mien. Son odeur était trop enivrante, la douleur était trop grande. Je fus incapable de le repousser, et dû me mordre la langue pour garder la lueur de dégoût qu'il y avait dans mon regard. J'avais beaucoup trop envie de l'embrasser, il ne fallait pas que j'y pense maintenant. Mes épaules se mirent à trembler quand il m'obligea à soutenir son regard.
- C'est exactement ce que je pensais. Que toi, la petite cheffe rebelle voudrait bien épouser celui pour laquelle elle avait prit des médicaments à en crever.
Cette fois-ci s'en était trop. Mon corps tout entier tremblait.
- C'est étrange mais... Mais j'ai pas l'impression que c'est la Jessy que je connais qui me parle. Plutôt une Jessy forcée, tu ne trouves pas ? Peut-être forcée par ses médicaments... Ou peut-être forcé par un autre secret qu'elle me cache. Quoiqu'il en soit, je ne te laisserai pas partir avant que tu ne me dises la réelle raison de ce refus. Tu peux faire ce que tu veux, je ne bougerai pas. Brûle moi, si tu veux, j'en suis plus à ça près.
A peine je sentis les larmes déborder de mes yeux que je lui flanquai une gifle du revers de la main, m'empressant de les essuyer alors que sa tête dérivait sur le côté. Il n'a rien vu. Non, bien sur que non. Une trace rouge apparut en quelques seconde sur sa peau d'habitude si blanche. J'y étais peut être allé un peu fort. Comment pouvait-il me reparler de Ce jour là. Si j'avais eu l'occasion de réessayer à l'instant, je vous jure que je ne me serais pas rater. Mais il avait raison, je n'étais pas crédible après ça. Je ne me souvenais même pas de la dernière fois où je lui avais dit que je l'aimais. Mais pour moi à l'époque, Alice était mort. Je le haïssais. Il disparaissait, et revenait en détruisant tout le bonheur que j'avais réussi à avoir. Et Lutetia... Son insouciance me tétanisait. Pourquoi ne pouvait-il donc pas comprendre ? Peut être parce que je ne lui avait rien expliqué. Chercherait-il à s'en pendre à Alice si je lui disais la vérité ?
Rien ne m'obligeais à lui dire quoi que ce soit, je pouvais lui passer sur le corps pour sortir sans le moindre effort. Mais je refusais d'entrer sur ce terrain là avec lui. La gifle était déjà de trop. Je fuyais son regard, tentant de me montrer indifférente malgré les petits tremblements de mes épaules. Je lui lâchai en regardant dehors, comme si l'avoir frappé me laissait totalement indifférente.
" Le truc qui me sert de frère, comme tu dit. C'est mon époux depuis que j'suis née. Merde. Qu'est ce qui me prenait de parler comme ça ? Trop d'émotion me tournait la tête. Reprends toi, Jessy. Tu pourras rien y changer, alors épargne ton énergie. "
Mes mains se serrèrent sur le plan de travail, alors je déglutissais dans l'espoir de faire disparaître tout mes remords.
Re: Pris au piège du temps. [Pv. Jessy] [NC - 16] (fini)
Lutetia frissonna, fronça le nez et plissa les yeux lorsque la douleur de la gifle le traversa. Il savait qu'il avait eut tord en lui balançant Ce jour là à la figure, mais c'était sorti tout seul. La gifle était si forte qu'elle l'obligea à détourner la tête. Pourtant, au lieu de ressentir de la haine ou de la colère, le blondinet avait envie de rire. Rire parce que par ce simple geste, elle avait démonté son propre mensonge. Elle le faisait à cause de quelque chose.
Le blondinet posa sa main sur sa joue brûlante sans quitter Jessy du regard. Il aurait voulu lui dire quelque chose, mais il était presque sûr que ça serait avec insolence et qu'il se prendrait une nouvelle gifle. L'indifférence de Jessy lui montait à la tête et il sentait peu à peu le reste de patience qu'il avait disparaître en fumée.
" Le truc qui me sert de frère, comme tu dit. C'est mon époux depuis que j'suis née. Tu pourras rien y changer, alors épargne ton énergie. "
- Qu... QUOI ?!
Lutetia fit brusquement un pas en arrière. Qu... Que... Qu'est-ce que ça voulait dire !? Il avait envie de crier, de fuir de faire n'importe quoi pour défouler ce... Ce trop plein d'incompréhension. Les yeux écarquillés, c'était comme si on avait électrocuté le garçon, ses cheveux presque dressés sur sa tête et des tics nerveux agitant chacun de ses muscles. Ses pensées avaient beaux tournées aussi vite qu'elles le pouvaient, elles arrivés toujours trop tard.
- A... A... At... Attend ! Fit Lutetia en tirant brusquement sur le menton de Jessy pour la forcer à le regarder. Ne... Ne me dis pas ça avec TA PLUS GRANDE INDIFFÉRENCE !
Le blondinet détestait être dans cet état. Il n'arrivait plus à parler et se mettait à bégayer comme si sa voix elle aussi était sous le choc et en plus elle avait tendance à monter dans les aigus. Les tremblements étaient si fort qu'il était presque sûr que Jessy tremblait à cause de lui.
- T-t-t-t-tu pouvais pas l-l-l-le dire s-s-simPLEMENT ! A-a-au lieu de me faire croire pour de v-v-v-vrai que tu ne m'aimes pas.
Les yeux bleus de Lutetia scrutait ceux de Jessy en quête d'une réponse mais rien. Rien. JUSTE CETTE PUTAIN INDIFFÉRENCE. Se rendant compte que la panique l'avait mit en apnée, le garçon inspira profondément avant de tout relâcher immédiatement. Il lâcha le menton de Jessy en se détournant. Les poings serraient si fort que ses phalanges étaient de nouveau blanche, le blondinet faisait les cent pas dans la pièce alors que la tempête reprenait dehors. Si seulement cette tempête pouvait être sa colère, comme ça, il pourrait se calmer sans qu'on lui dise que ce n'était pas son caractère.
- Merde, gronda-t-il en donnant un coup de poing contre le mur...
Lutetia appuya son front contre le mur en soupirant. Ses pensées n'arrivaient pas à rattraper le temps et lui donnaient mal à la tête. Il se laissa glisser lentement au sol, la tête contre le mur. Il n'arrivait plus à comprendre. Tous ça... Tous ça relevés du haut pouvoir qu'était le chef. Il se prit la tête entre les mains et se mit à murmurer, sa colère complètement passé.
- Je... Je ne comprend pas. Pour... Pourquoi ? Pourquoi tu me le caches... ? Tu m'engueule en me disant d'arrêter de cacher des choses, alors que tes mensonges à toi ne sont pas mieux... T'avais peur de quoi ? Finit-il par lui demander avec des yeux aux bords des larmes. Que je m'énerve ? Voilà, je me suis énervé. Que je parte ? Je suis encore là, tu le vois bien... Que je m'en prenne à Alice ? Lutetia eut un léger rire nerveux. Non merci. Après ce que j'ai reçu, j'ai largement compris la chanson.
Comme si ces paroles l'avaient un peu délivrés de cette incompréhension, le blondinet se leva et défroissa un peu le bas de son manteau pour s'occuper pendant quelques secondes. Il devait surement avoir l'air d'un enfant complètement perdu qui n'avait que son amie, elle aussi perdue, pour survivre dans un monde qu'il ne connaissait pas. En un mot, il était pitoyable.
- ça je l'ai compris depuis longtemps, Jessy. Je ne peux pas t'atteindre. Toi ou Alice. Vous êtes des enfants de chef alors que moi je suis rien, comme tu l'as dis tout à l'heure. Je ne suis rien et pourtant j'essaye sans cesse de te rattraper alors que je me brûle à chaque fois... Si... Si...
Lutetia inspira profondément en fermant les yeux. Il n'arrivait plus. Il n'arrivait plus à lui parler en la regardant. Ses mains crispés sur les manches, il resta planté en plein milieu du salon et se remit à parler.
- Si... Mais si c'est vraiment ce que tu veux. Que je te laisse. Que j'abandonne complètement, alors je le ferai... Parce que même si ça doit me rendre triste, je veux que tu sois heureuse, Jess'...
Les yeux de nouveau au bord des larmes, le blondinet se força à les ouvrir et à les planter dans ceux de Jessy. Il inspira de nouveau profondément pour se donner du courage et finit par dire malgré la boule dans la gorge.
- Mais si c'est vraiment comme ça que ça doit se finir alors... A-a-alors, je veux aussi t'entendre me dire une dernière fois que tu m'aimes...
Le blondinet posa sa main sur sa joue brûlante sans quitter Jessy du regard. Il aurait voulu lui dire quelque chose, mais il était presque sûr que ça serait avec insolence et qu'il se prendrait une nouvelle gifle. L'indifférence de Jessy lui montait à la tête et il sentait peu à peu le reste de patience qu'il avait disparaître en fumée.
" Le truc qui me sert de frère, comme tu dit. C'est mon époux depuis que j'suis née. Tu pourras rien y changer, alors épargne ton énergie. "
- Qu... QUOI ?!
Lutetia fit brusquement un pas en arrière. Qu... Que... Qu'est-ce que ça voulait dire !? Il avait envie de crier, de fuir de faire n'importe quoi pour défouler ce... Ce trop plein d'incompréhension. Les yeux écarquillés, c'était comme si on avait électrocuté le garçon, ses cheveux presque dressés sur sa tête et des tics nerveux agitant chacun de ses muscles. Ses pensées avaient beaux tournées aussi vite qu'elles le pouvaient, elles arrivés toujours trop tard.
- A... A... At... Attend ! Fit Lutetia en tirant brusquement sur le menton de Jessy pour la forcer à le regarder. Ne... Ne me dis pas ça avec TA PLUS GRANDE INDIFFÉRENCE !
Le blondinet détestait être dans cet état. Il n'arrivait plus à parler et se mettait à bégayer comme si sa voix elle aussi était sous le choc et en plus elle avait tendance à monter dans les aigus. Les tremblements étaient si fort qu'il était presque sûr que Jessy tremblait à cause de lui.
- T-t-t-t-tu pouvais pas l-l-l-le dire s-s-simPLEMENT ! A-a-au lieu de me faire croire pour de v-v-v-vrai que tu ne m'aimes pas.
Les yeux bleus de Lutetia scrutait ceux de Jessy en quête d'une réponse mais rien. Rien. JUSTE CETTE PUTAIN INDIFFÉRENCE. Se rendant compte que la panique l'avait mit en apnée, le garçon inspira profondément avant de tout relâcher immédiatement. Il lâcha le menton de Jessy en se détournant. Les poings serraient si fort que ses phalanges étaient de nouveau blanche, le blondinet faisait les cent pas dans la pièce alors que la tempête reprenait dehors. Si seulement cette tempête pouvait être sa colère, comme ça, il pourrait se calmer sans qu'on lui dise que ce n'était pas son caractère.
- Merde, gronda-t-il en donnant un coup de poing contre le mur...
Lutetia appuya son front contre le mur en soupirant. Ses pensées n'arrivaient pas à rattraper le temps et lui donnaient mal à la tête. Il se laissa glisser lentement au sol, la tête contre le mur. Il n'arrivait plus à comprendre. Tous ça... Tous ça relevés du haut pouvoir qu'était le chef. Il se prit la tête entre les mains et se mit à murmurer, sa colère complètement passé.
- Je... Je ne comprend pas. Pour... Pourquoi ? Pourquoi tu me le caches... ? Tu m'engueule en me disant d'arrêter de cacher des choses, alors que tes mensonges à toi ne sont pas mieux... T'avais peur de quoi ? Finit-il par lui demander avec des yeux aux bords des larmes. Que je m'énerve ? Voilà, je me suis énervé. Que je parte ? Je suis encore là, tu le vois bien... Que je m'en prenne à Alice ? Lutetia eut un léger rire nerveux. Non merci. Après ce que j'ai reçu, j'ai largement compris la chanson.
Comme si ces paroles l'avaient un peu délivrés de cette incompréhension, le blondinet se leva et défroissa un peu le bas de son manteau pour s'occuper pendant quelques secondes. Il devait surement avoir l'air d'un enfant complètement perdu qui n'avait que son amie, elle aussi perdue, pour survivre dans un monde qu'il ne connaissait pas. En un mot, il était pitoyable.
- ça je l'ai compris depuis longtemps, Jessy. Je ne peux pas t'atteindre. Toi ou Alice. Vous êtes des enfants de chef alors que moi je suis rien, comme tu l'as dis tout à l'heure. Je ne suis rien et pourtant j'essaye sans cesse de te rattraper alors que je me brûle à chaque fois... Si... Si...
Lutetia inspira profondément en fermant les yeux. Il n'arrivait plus. Il n'arrivait plus à lui parler en la regardant. Ses mains crispés sur les manches, il resta planté en plein milieu du salon et se remit à parler.
- Si... Mais si c'est vraiment ce que tu veux. Que je te laisse. Que j'abandonne complètement, alors je le ferai... Parce que même si ça doit me rendre triste, je veux que tu sois heureuse, Jess'...
Les yeux de nouveau au bord des larmes, le blondinet se força à les ouvrir et à les planter dans ceux de Jessy. Il inspira de nouveau profondément pour se donner du courage et finit par dire malgré la boule dans la gorge.
- Mais si c'est vraiment comme ça que ça doit se finir alors... A-a-alors, je veux aussi t'entendre me dire une dernière fois que tu m'aimes...
Lutetia Koneko- Admin
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Mon animal et son prénom ?: Lusée, un chat noir
Mon âge: 16 ans
Mon peuple: Chistère
Re: Pris au piège du temps. [Pv. Jessy] [NC - 16] (fini)
Lutetia commença à péter les plombs, alors que mon regard ne quittait pas là fenêtre.
- Qu... QUOI ?! A... A... At... Attend ! Ne... Ne me dis pas ça avec TA PLUS GRANDE INDIFFÉRENCE ! T-t-t-t-tu pouvais pas l-l-l-le dire s-s-simPLEMENT ! A-a-au lieu de me faire croire pour de v-v-v-vrai que tu ne m'aimes pas.
Pour de vrai ? Mon regard se durcit quand je constatai qu'il ne me prenait pas au sérieux. Putain...C'était tellement dur de mentir à la seule personne qui me connaissais réellement...Mon souffle se coupa quand il me leva le menton pour planter ses yeux gorgées de tristesse dans les miens. Faites qu'il arrête...Le simple fait de le regarder dans les yeux me donnait envie de pleurer, de crier. Je serrai les dents, ne respirant même plus, je m'offris le luxe d'arborer son visage du regard, attardant mes yeux sur ses lèvres d'une blancheur atroce. Blancheur que je n'embrasserai probablement plus jamais. Mon cœur se serra à cet instant, alors qu'il me lâcha enfin. Je pris une grande bouffée d'air, comme si je venais de redécouvrir comment on faisait. Plus le temps passait, plus l'air de cet pièce devant irrespirable.
Je sursautai lorsque le poing de Lutetia écrasa le mur, et profitait d'être derrière lui pour me mordre douloureusement la lèvre, les yeux aux bords des larmes. Mes phalanges étaient devenues blanches à force de tant serrer le bord du meuble. Le blond commença à murmurer, recroquevillé comme un enfant apeuré.
- Je... Je ne comprend pas. Pour... Pourquoi ? Pourquoi tu me le caches... ? Tu m'engueule en me disant d'arrêter de cacher des choses, alors que tes mensonges à toi ne sont pas mieux... T'avais peur de quoi ? Que je m'énerve ? Voilà, je me suis énervé. Que je parte ? Je suis encore là, tu le vois bien... Que je m'en prenne à Alice ? Non merci. Après ce que j'ai reçu, j'ai largement compris la chanson.
Il se releva finalement, et continua sur sa lancée.
- ça je l'ai compris depuis longtemps, Jessy. Je ne peux pas t'atteindre. Toi ou Alice. Vous êtes des enfants de chef alors que moi je suis rien, comme tu l'as dis tout à l'heure. Je ne suis rien et pourtant j'essaye sans cesse de te rattraper alors que je me brûle à chaque fois... Si... Si...Mais si c'est vraiment ce que tu veux. Que je te laisse. Que j'abandonne complètement, alors je le ferai... Parce que même si ça doit me rendre triste, je veux que tu sois heureuse, Jess'...
Mon coeur ratta un battement. Comment avais-je pu ne pas remarquer son malaise. Il se sentait inférieur à moi pendant tout se temps et pourtant ça ne m'avait même pas effleuré l'esprit. Mon regard s'obscurcit lorsque je me rappelai que les remords ne servaient plus à rien maintenant. Tout était terminé. J'étais égoïste, tellement égoïste. Égoïste de m'être attachée à lui, égoïste de parvenir à encore le regarder avec tant de douleur, égoïste d'encore le désirer malgré ça. Je me dégoûtais à un point... Il reprit. Je ne savais pas s'il s'adressait réellement à moi. Il semblait être dans un autre monde. Jusqu'à ce qu'il plante son regard dans le miens.
- Mais si c'est vraiment comme ça que ça doit se finir alors... A-a-alors, je veux aussi t'entendre me dire une dernière fois que tu m'aimes...
J'eu l'impression qu'on m'enfonçait une dague dans le cœur, ne parvenant à m'empêcher d'entrouvrir la bouche. Je serrai les dents, tentant de garder la tête froide. Elle n'avait jamais été froide...Pourtant son regard me retournai, et me refroidissait jusque dans la chaire. Je ne pouvais pas lui dire ces mots, j'en étais incapable. Les avais-je seulement dit une fois au court de ma pitoyable vie ? Je déglutis douloureusement, et descendis du plan de travail, pour m'avancer vers lui d'un pas nonchalant.
" Mais je ne t'aime pas Lutetia..."
Ma voix sonnait tellement faux qu'elle s'étrangla, et je dus faire comme si je tirai sur mon tee shirt pour détourner mon regard et ne pas craquer. Lorsque je relevai la tête, je me rendis compte que je tremblais tellement fort que ce n'était même pas la peine d'essayer de me calmer. Je me mis sur la pointe des pieds et lui déposa un baiser sur la joue. D'immenses frissons me parcoururent le corps quand mes lèvres chaudes se pressèrent sur sa peau. La nuit me revenais en mémoire, et une larme roula sur ma joue malgré moi. Heureusement il ne pouvait pas me voir. Mon cœur battait tellement vite, j'avais tellement envie de tout effacer, ou de me réveiller au creux de son épaule.
Le baiser me parut éternel, et pourtant si fade. Je jetai un coup d’œil rapide à ces lèvres avec envie, mais me résignait en faisant volte face. Je m'avançais lentement vers la porte en tendant le bras sur la poignée, suppliant à la fois qu'il me retienne et qu'il me laisse partir. J'ouvris la porte, alors que le vent soulevait mes longs cheveux de jais. Ne te retourne pas...ne te retourne pas surtout...
- Qu... QUOI ?! A... A... At... Attend ! Ne... Ne me dis pas ça avec TA PLUS GRANDE INDIFFÉRENCE ! T-t-t-t-tu pouvais pas l-l-l-le dire s-s-simPLEMENT ! A-a-au lieu de me faire croire pour de v-v-v-vrai que tu ne m'aimes pas.
Pour de vrai ? Mon regard se durcit quand je constatai qu'il ne me prenait pas au sérieux. Putain...C'était tellement dur de mentir à la seule personne qui me connaissais réellement...Mon souffle se coupa quand il me leva le menton pour planter ses yeux gorgées de tristesse dans les miens. Faites qu'il arrête...Le simple fait de le regarder dans les yeux me donnait envie de pleurer, de crier. Je serrai les dents, ne respirant même plus, je m'offris le luxe d'arborer son visage du regard, attardant mes yeux sur ses lèvres d'une blancheur atroce. Blancheur que je n'embrasserai probablement plus jamais. Mon cœur se serra à cet instant, alors qu'il me lâcha enfin. Je pris une grande bouffée d'air, comme si je venais de redécouvrir comment on faisait. Plus le temps passait, plus l'air de cet pièce devant irrespirable.
Je sursautai lorsque le poing de Lutetia écrasa le mur, et profitait d'être derrière lui pour me mordre douloureusement la lèvre, les yeux aux bords des larmes. Mes phalanges étaient devenues blanches à force de tant serrer le bord du meuble. Le blond commença à murmurer, recroquevillé comme un enfant apeuré.
- Je... Je ne comprend pas. Pour... Pourquoi ? Pourquoi tu me le caches... ? Tu m'engueule en me disant d'arrêter de cacher des choses, alors que tes mensonges à toi ne sont pas mieux... T'avais peur de quoi ? Que je m'énerve ? Voilà, je me suis énervé. Que je parte ? Je suis encore là, tu le vois bien... Que je m'en prenne à Alice ? Non merci. Après ce que j'ai reçu, j'ai largement compris la chanson.
Il se releva finalement, et continua sur sa lancée.
- ça je l'ai compris depuis longtemps, Jessy. Je ne peux pas t'atteindre. Toi ou Alice. Vous êtes des enfants de chef alors que moi je suis rien, comme tu l'as dis tout à l'heure. Je ne suis rien et pourtant j'essaye sans cesse de te rattraper alors que je me brûle à chaque fois... Si... Si...Mais si c'est vraiment ce que tu veux. Que je te laisse. Que j'abandonne complètement, alors je le ferai... Parce que même si ça doit me rendre triste, je veux que tu sois heureuse, Jess'...
Mon coeur ratta un battement. Comment avais-je pu ne pas remarquer son malaise. Il se sentait inférieur à moi pendant tout se temps et pourtant ça ne m'avait même pas effleuré l'esprit. Mon regard s'obscurcit lorsque je me rappelai que les remords ne servaient plus à rien maintenant. Tout était terminé. J'étais égoïste, tellement égoïste. Égoïste de m'être attachée à lui, égoïste de parvenir à encore le regarder avec tant de douleur, égoïste d'encore le désirer malgré ça. Je me dégoûtais à un point... Il reprit. Je ne savais pas s'il s'adressait réellement à moi. Il semblait être dans un autre monde. Jusqu'à ce qu'il plante son regard dans le miens.
- Mais si c'est vraiment comme ça que ça doit se finir alors... A-a-alors, je veux aussi t'entendre me dire une dernière fois que tu m'aimes...
J'eu l'impression qu'on m'enfonçait une dague dans le cœur, ne parvenant à m'empêcher d'entrouvrir la bouche. Je serrai les dents, tentant de garder la tête froide. Elle n'avait jamais été froide...Pourtant son regard me retournai, et me refroidissait jusque dans la chaire. Je ne pouvais pas lui dire ces mots, j'en étais incapable. Les avais-je seulement dit une fois au court de ma pitoyable vie ? Je déglutis douloureusement, et descendis du plan de travail, pour m'avancer vers lui d'un pas nonchalant.
" Mais je ne t'aime pas Lutetia..."
Ma voix sonnait tellement faux qu'elle s'étrangla, et je dus faire comme si je tirai sur mon tee shirt pour détourner mon regard et ne pas craquer. Lorsque je relevai la tête, je me rendis compte que je tremblais tellement fort que ce n'était même pas la peine d'essayer de me calmer. Je me mis sur la pointe des pieds et lui déposa un baiser sur la joue. D'immenses frissons me parcoururent le corps quand mes lèvres chaudes se pressèrent sur sa peau. La nuit me revenais en mémoire, et une larme roula sur ma joue malgré moi. Heureusement il ne pouvait pas me voir. Mon cœur battait tellement vite, j'avais tellement envie de tout effacer, ou de me réveiller au creux de son épaule.
Le baiser me parut éternel, et pourtant si fade. Je jetai un coup d’œil rapide à ces lèvres avec envie, mais me résignait en faisant volte face. Je m'avançais lentement vers la porte en tendant le bras sur la poignée, suppliant à la fois qu'il me retienne et qu'il me laisse partir. J'ouvris la porte, alors que le vent soulevait mes longs cheveux de jais. Ne te retourne pas...ne te retourne pas surtout...
Re: Pris au piège du temps. [Pv. Jessy] [NC - 16] (fini)
" Mais je ne t'aime pas Lutetia..."
Lutetia ferma les yeux aussi fort qu'il le pouvait pour retenir ses larmes. Il avait envie de hurler. De crier. De pleurer. Ces mots sonnaient tellement faux et pourtant ils faisaient si mal, comme s'ils étaient réels. Ses propres sentiments se seraient rebellés, aurait tout fait pour qu'elle reste mais... Mais là, il n'y avait plus rien. Absolument rien. Juste un désert noir où une bourrasque balaya la présence douloureuse de Jessy. Il n'avait pas encore totalement réaliser l'impact de ses mots que déjà le froid revenait s'installer dans son coeur. Une erreur. Voilà ce qu'avait été ces derniers mois. Une erreur monumentale. Ses lèvres pincées étaient devenu aussi blanche que la neige et étrangement, le blondinet arrivait à respirer calmement malgré la légère douleur qui l'agitait.
La pointe de douleur se transforma en une seconde une tornade en sentant les lèvres de Jessy contre sa joue. Son corps entier se raidit au contact. Pourtant il ne recula pas. Ni même s'avança. Lutetia avait beaucoup trop mal. Sa gorge lui faisait encore plus mal. Son ventre se tordait sous la peur et lui il restait planté là. Les mains crispés sur son manteau, les yeux fermés. Il ne voulait plus la voir.
Lutetia cru enfin pouvoir respirer quand elle se détacha, mais non. La réalité était encore plus horrible. Il perdait Jessy. Il l'a perdait pour toujours cette fois... Il inspira profondément et ouvrit les yeux. C'était comme ça alors... Pourquoi fallait-il toujours que ça se finisse comme ça ? Si mal... Rester une seconde de plus dans cette pièce était tout simplement impensable. Sans réfléchir, le blondinet attrapa son sac et sa dague et s'apprêta à sortir. Mais il y avait un obstacle de taille qui contemplait le même paysage que lui. Un obstacle prénommé Jessy.
Elle ne voulait pas qu'il la retienne. Très bien.
Elle ne voulait pas qu'il reste. Très bien.
Elle ne voulait plus l'aimer. Très bien.
Sans marquer la moindre hésitation, Lutetia s'approcha d'elle. Ramassa ses cheveux qui flottaient derrière elle à cause du vent, et pour la dernière fois, il posa son menton sur son épaule.
- Si tu ne m'aimes pas, alors autant que tu me haïsse. ça t'évitera peut-être de faire une connerie, lui murmura-t-il a l'oreille en observant la ligne enneigée à l'horizon et en coupant ses cheveux noirs à la base du cou.
Le blondinet du faire un effort monumental pour se détacher d'elle et un autre encore plus fort pour faire le premier pas. Hors de cette maison. Loin de Jessy. Son sac sur l'épaule, il faisait tout son porèssible pour ne pas regarder en arrière. Ni même courir. Elle voulait qu'il soit aussi indifférente qu'elle. Très bien. Il le serait. Lutetia n'avait absolument aucune envie de retourner sur Chistère. Autant rester sur cette foutu planète, tout seul. Son père lui avait bien dit que Jessy le détruirai et il n'avait pas voulu le croire mais... mais maintenant, il comprenait pourquoi. Fille d'un chef d'une tribu qui détruisait tout ce qu'elle croisait, elle en était le coeur même. Un coeur destructeur...
Lutetia ferma les yeux aussi fort qu'il le pouvait pour retenir ses larmes. Il avait envie de hurler. De crier. De pleurer. Ces mots sonnaient tellement faux et pourtant ils faisaient si mal, comme s'ils étaient réels. Ses propres sentiments se seraient rebellés, aurait tout fait pour qu'elle reste mais... Mais là, il n'y avait plus rien. Absolument rien. Juste un désert noir où une bourrasque balaya la présence douloureuse de Jessy. Il n'avait pas encore totalement réaliser l'impact de ses mots que déjà le froid revenait s'installer dans son coeur. Une erreur. Voilà ce qu'avait été ces derniers mois. Une erreur monumentale. Ses lèvres pincées étaient devenu aussi blanche que la neige et étrangement, le blondinet arrivait à respirer calmement malgré la légère douleur qui l'agitait.
La pointe de douleur se transforma en une seconde une tornade en sentant les lèvres de Jessy contre sa joue. Son corps entier se raidit au contact. Pourtant il ne recula pas. Ni même s'avança. Lutetia avait beaucoup trop mal. Sa gorge lui faisait encore plus mal. Son ventre se tordait sous la peur et lui il restait planté là. Les mains crispés sur son manteau, les yeux fermés. Il ne voulait plus la voir.
Lutetia cru enfin pouvoir respirer quand elle se détacha, mais non. La réalité était encore plus horrible. Il perdait Jessy. Il l'a perdait pour toujours cette fois... Il inspira profondément et ouvrit les yeux. C'était comme ça alors... Pourquoi fallait-il toujours que ça se finisse comme ça ? Si mal... Rester une seconde de plus dans cette pièce était tout simplement impensable. Sans réfléchir, le blondinet attrapa son sac et sa dague et s'apprêta à sortir. Mais il y avait un obstacle de taille qui contemplait le même paysage que lui. Un obstacle prénommé Jessy.
Elle ne voulait pas qu'il la retienne. Très bien.
Elle ne voulait pas qu'il reste. Très bien.
Elle ne voulait plus l'aimer. Très bien.
Sans marquer la moindre hésitation, Lutetia s'approcha d'elle. Ramassa ses cheveux qui flottaient derrière elle à cause du vent, et pour la dernière fois, il posa son menton sur son épaule.
- Si tu ne m'aimes pas, alors autant que tu me haïsse. ça t'évitera peut-être de faire une connerie, lui murmura-t-il a l'oreille en observant la ligne enneigée à l'horizon et en coupant ses cheveux noirs à la base du cou.
Le blondinet du faire un effort monumental pour se détacher d'elle et un autre encore plus fort pour faire le premier pas. Hors de cette maison. Loin de Jessy. Son sac sur l'épaule, il faisait tout son porèssible pour ne pas regarder en arrière. Ni même courir. Elle voulait qu'il soit aussi indifférente qu'elle. Très bien. Il le serait. Lutetia n'avait absolument aucune envie de retourner sur Chistère. Autant rester sur cette foutu planète, tout seul. Son père lui avait bien dit que Jessy le détruirai et il n'avait pas voulu le croire mais... mais maintenant, il comprenait pourquoi. Fille d'un chef d'une tribu qui détruisait tout ce qu'elle croisait, elle en était le coeur même. Un coeur destructeur...
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