Ooh une personne à voler... He merde (Pv : jessy) [en suspend]

Encore à cour d'argent... Encore et encore. C'est pas possible de voir à quel point tout est chère ici ! Même la nourriture ! Lutetia était assit sur un banc de la grande place. Il observait d'un oeil morne les passants. Il avait sa capuche rabattu sur la tête. Les coudes sur les genoux, ils cherchaient quelqu'un à volé. La plupart des femmes étaient avec leurs maris, et les jeunes filles avec leurs chaperon. Il avait bien remarqué deux ou trois voleur fondu dans la foule mais...

- Lutetia arrête de torturé l'esprit et prend la première personne qui passe ! C'est pas deux personnes qui vont te faire peur !

Lusée était décidément de mauvais poils. Surtout que l'aubergiste qu'ils avaient trouvés venait juste de les mettre à la porte. Elle était allongé sous le banc, aussi à observer la foule. Il finit par trouver quelqu'un. Une jeune fille, il le suppose vu la longueur de ses cheveux. De petite taille. Lutetia se leva. Il avança vers le stand le plus près de la fille. Il fit mine de s'intéresser à un vieux bibelot qu'il trouvait vraiment hors prix. Quand il fut sûr que le jeune fille avait son attention sur autre chose. Ses doigts effleurèrent la bourse de la fille au cheveux noir, mais il retient son geste en se rendant compte que la fille avait une panthère.

- Franchement Lutetia... Tu es dans la merde là... Se moqua Lusée.

~Je soufflai, exaspérée, en voyant la foule de monde qui se dressait devant moi. En ce jour ensoleillé, j'avais décider de me promener en tant que jeune, et non en tant que chef. Une pause c'était jamais de trop. Ma capuche rabattue sur ma tête me faisait passer incognito, et me faufiler dans la foule n'était pas dur. Les couloirs étaient étroits, surtout pour une aussi grande population. Il fallait que j'y remédie. Mais je ne penserai pas à tout ça aujourd'hui. Non, aujourd'hui serait une belle journée sans problème. Je fis halte près d'un stand assez cher, mais largement abordable pour moi. Le regard de Chi parcourut les objets, fasciné. Il y avait une panthère sculpté dans le jade. Je m'en saisit, et lui dis en souriant :

" Tu le veux ? "

Elle s'apprêtait à acquiescer, quand son regard de feu étincela. J'avais aussi compris. Tout compris. Je fermais les yeux, pour ne pas alerter les autres. Ils étaient brûlant. Je dis, sèchement.

" Tu t'amuses bien, Koneko ? "

En une fraction de seconde, je fis volte face et le plaqua contre une parois, ma dague à un centimètre de sa gorge. Chi le toisait avec mépris, les crocs encore rentrés. Je me demandais d'ailleurs comment celle-ci pouvait demeurer si calme. Mon regard ne quitter pas celui du jeune voleur, que je connaissais un peu trop bien. Il me décevait. A un point même pas imaginable. Je lui lançais, cinglante :

" Et que comptais-tu faire après avoir eu ce que tu voulais ? "

" Tu t'amuses bien, Koneko ? "

Un sourire nerveux se plaqua sur le visage de Lutetia. Il connaissait trop bien cette voix. A peine se main commença à le brûlé sous le regard de braise de la panthère, qu'il se retrouva plaquer contre le mur avec une dague à un centimètre de la gorge. Il se retient de rire, un sourire idiot collait au visage. Il n'en croyait pas ses yeux, Jessy Hyou, cheffe de Chistère en train de faire les boutiques. Une réplique cinglante vola.

" Et que comptais-tu faire après avoir eu ce que tu voulais ? "

Un sourire insolant se dessina sur son visage. Il lui répondit avec une pointe de méprise.

- Vous êtes méchante Mademoiselle Hyou ! Se moqua t-il. Vous ne me croyez quand même pas à aller m'amuser dans un bordel ? Nan. J'aurai pris votre bourse, puis je serrai parti de cette ville. Rien de plus simple.

Il avait prit le poignet de Jessy et l'avait écarté. Puis il c'était baissé, de sorte à lui murmurait à l'oreille. Il fit un pas sur le côté, près à renverser la donne. Il continua à lui murmuré à l'oreille.

- Pour répondre à votre première question, la réponse est oui.

Il jeta un oeil vers le banc où se trouvait Lusée. Cette dernière les observait, il savait qu'elle se moquait d'elle. Il se retourna vivement de façon à évité de se faire trancher la gorge. Il recula d'un pas.

- Et si on oublié ce petit différent ?

Il espérait qu'elle dirait oui, sinon ça allait mal se finir...

~Son sourire idiot ne fit que me rendre encore plus furieuse. Cet idiot était vraiment perdu d'avance !
Il lança, avec un ton qui avait l'art de me mettre hors de moi :

- Vous êtes méchante Mademoiselle Hyou ! Se moqua t-il. Vous ne me croyez quand même pas à aller m'amuser dans un bordel ? Nan. J'aurai pris votre bourse, puis je serrai parti de cette ville. Rien de plus simple.

Je le poussai encore plus fort contre le mur, empalant presque sa tête dedans. Je savais que si je m'énervais, son sourire s'élargirai. Alors il allait pouvoir s'élargir encore d'une bonne dizaine de centimètres ! Je le tenais plus fort que jamais, et pourtant, il n'eu aucun mal à écarter ma main, pour se glisser près de mon oreille :

- Pour répondre à votre première question, la réponse est oui.

Ce n'était plus qu'une question de temps. Son insolence avait l'air de le prendre de tous côté, et le résonner par les mots de servirait à rien. Je le vis regarder son double sur le banc, puis se retourner, toujours avec son air innocent. Ce fut la goutte d'eau :

- Et si on oublié ce petit différent ?

C'était de trop. Le coup parti, et ma main bouillante lui donna une gifle magistrale. Mes yeux étaient totalement contradictoires. Pleins de colères, de rage, de mépris. Mais aussi de douleur, de tristesse, d'eau, de regret. Je lui lançais, presque en train de crier, ne me souciant même plus du camouflage que je m'étais formé :

" Tu te fous de moi !? Comment ai-je pus croire un seul instant que tu étais différent !? Et pourtant, je l'ai vraiment cru. Tu as fais parti de ma vie, une place que tu ne pourrais même plus apercevoir. Comment pourrais-je encore faire confiance à ceux qui sont encore présents ? Si le temps n'est pour toi qu'une preuve insignifiante, il te faut quoi, de l'or !? Tu me dégoûtes ! "

Il ne vit pas sa main partir. Il ne la vit même pas bouger. Tout se qu'il ressentit c'était la vive douleur au niveau de sa joue droite. Une douleur sec. Il eut du mal à voir pendant quelque seconde et sa tête tournait. Il avait reculé de quelque pas sous l'effet de la douleur. Quelques personnes c'étaient arrêtés pour voir. Il baissa la tête vers Jessy. Ses yeux reflétaient tous plein d'émotion. Il aurait voulu s'enfuir, partir avant qu'elle ne commence.

" Tu te fous de moi !? Comment ai-je pus croire un seul instant que tu étais différent !? Et pourtant, je l'ai vraiment cru. Tu as fais parti de ma vie, une place que tu ne pourrais même plus apercevoir. Comment pourrais-je encore faire confiance à ceux qui sont encore présents ? Si le temps n'est pour toi qu'une preuve insignifiante, il te faut quoi, de l'or !? Tu me dégoûtes ! "

Son discours lui fit dresser les cheveux sur la tête. Il était en colère contre lui, mais surtout contre ses actes. Les paroles de ses parents lui revirent, des paroles qu'il déteste. Il prit une grande inspiration et réplique sur le ton que Jessy.

- Qu'est-ce que tu crois ? Ici l'or c'est la vie ! Tu ne l'as jamais compris car toi tu vis avec toutes une armée à tes moindres faits et gestes ! Dans la rue on se débrouille comme on le peux pour vivre. Si on c'était pas croisé ça n'aurait absolument rien changé ! Qu'est-ce que tu croyais !? Qu'une amitié entre un voleur de bas étage et une cheffe est possible ? Et ben non !

Il planta ses yeux glacée dans ceux de Jessy. Il avait mal au coeur. Il continua après quelques secondes.

- Je te dégoûtes ? Très bien, tu pourras demander à tes gardes de m'enfermer, ou bien de me tuer. A moins que tu ne veuilles le faire toi même. La confiance est une chose stupide et futile qui n'existe que dans notre imagination. Tu es cheffe tu devrais le savoir, on ne peux avoir confiance en personne, pas même en ses amis ! Tu dis avoir confiance en moi alors que tu ne me connais pas. Tu te dis cheffe, mais pour l'instant tu n'as pas fait grand chose !

Il avait presque hurlé sa dernière phrase. Instinctivement sa main c'était posé sur la garde de sa dague. La foule c'était arrêté pour les observé. A leur yeux, ils devaient être un couple, mais dès que Lutetia avait parlé de cheffe, il eut presque comme un grondement. Il se calma un peu.

- Si je te dégoûte, tu ne vois pas d'objection à se que je me barre... Cheffe ?

Son dernier mot était sorti presque comme une insulte. Une provocation. Il le savait, ça allait mal tourné.

~Il répliqua sur le même ton que moi, ce qui ne me surpris même pas :

- Qu'est-ce que tu crois ? Ici l'or c'est la vie ! Tu ne l'as jamais compris car toi tu vis avec toutes une armée à tes moindres faits et gestes ! Dans la rue on se débrouille comme on le peux pour vivre. Si on c'était pas croisé ça n'aurait absolument rien changé ! Qu'est-ce que tu croyais !? Qu'une amitié entre un voleur de bas étage et une cheffe est possible ? Et ben non ! Je te dégoûtes ? Très bien, tu pourras demander à tes gardes de m'enfermer, ou bien de me tuer. A moins que tu ne veuilles le faire toi même. La confiance est une chose stupide et futile qui n'existe que dans notre imagination. Tu es cheffe tu devrais le savoir, on ne peux avoir confiance en personne, pas même en ses amis ! Tu dis avoir confiance en moi alors que tu ne me connais pas. Tu te dis cheffe, mais pour l'instant tu n'as pas fait grand chose !

La bouche entrouverte, je restai stupéfaite de ses mots. J'avais encore du mal à réaliser ce qui était en train de se passer. Mon sang se mit à bouillir dans mes veines. En disant sa dernière phrase, il avait insulter mon nom, celui de mes parents, ainsi que tout le peuple de Chistère. Je l'attrapais par le col pour le re-plaquer contre le mur, et d'un vif mouvement lui enfonçai la dague dans l'épaule. Il n'en mourra pas, mais ça devait déjà faire bien mal. Surtout avec cette arme magique. Je m'approchai de lui, l'obligeant à se confronter à mon regard de braise. Je lui dis doucement, le ton de ma voix étant à la fois autoritaire et brutal, j'avais baisser le volume :

" Ecoute moi bien espèce de gamin. Tu ignores tout de moi, comme j'ignores tout de toi. Et je m'en moques royalement. Je ne connais pas la pauvreté, c'est vraie. Mais je te déconseille de me dire ce que j'ai à faire ou à dire. Tu crois savoir ce qu'un chef dois faire ? Apprends d'abord à te payer honnêtement de quoi manger. Tu te plains de ton statu ? Quand tu aura fini de te comporter comme un chien des rue. Tu mériterais de mourir, mais je ne vais pas te tuer. Non, je tiens à ma réputation. C'est pour cela que si je te croise rien qu'une fois sur Chistère je te jure que tu va souffrir comme personne n'a jamais souffert. "

Je retirais enfin ma dague, et jetai un coup d'oeil derrière mon épaule. Un de mes garde du corps avec attrapé Lusée, et lui avait fermement attaché les pattes. Je fini par dire, m'éloignant de celui qui saignait abondamment sur le sol.

" Je tiens à ce que celle-là reste sur Chistère, dans une cage. "

Puis, je me tournai de nouveau vers le voleur, et rajoutai avec un sourire mesquin:

" Que ça te serve de leçon "

Lutetia eut le souffle coupé, quand son dos heurta le mur. Jessy avait une de ces forces. Il grimaça et retient un gémissement en sentant la dague s'enfoncer dans son épaule. Il avait l'impression que les griffures de Piosentropes se rouvraient. Il dut faire un effort énorme pour ne pas crier de douleur.

" Ecoute moi bien espèce de gamin. Tu ignores tout de moi, comme j'ignores tout de toi. Et je m'en moques royalement. Je ne connais pas la pauvreté, c'est vraie. Mais je te déconseille de me dire ce que j'ai à faire ou à dire. Tu crois savoir ce qu'un chef dois faire ? Apprends d'abord à te payer honnêtement de quoi manger. Tu te plains de ton statu ? Quand tu aura fini de te comporter comme un chien des rue. Tu mériterais de mourir, mais je ne vais pas te tuer. Non, je tiens à ma réputation. C'est pour cela que si je te croise rien qu'une fois sur Chistère je te jure que tu va souffrir comme personne n'a jamais souffert. "

Lutetia paniqua en voyant le garde attraper Lusée. Il était encore plus en colère. Jessy retira si rapidement sa dague qu'il tomba à terre. Lutetia se plia en deux, la main appuyant sur les blessures. Il jeta un regard noir à Jessy. Elle pouvait bien proféré ses stupides menaces il s'en fichait.

" Je tiens à ce que celle-là reste sur Chistère, dans une cage. Que ça te serve de leçon "

La colère se décupla. Lutetia se releva rapidement. Il attrapa Jessy par son col, et lui donna un coup de poing à la joue droite. Il pivota et la coinça contre le mur. Son avant bras, bloqué sur sa gorge, de façon à l'empêcher de respirer. Il dit froidement.

- Me plaindre de ma position ? Tu te trompes, c'est bien meilleurs que d'être un sale gratte papier. Si tu vivais dans la rue tu apprendrais que personne ne gagne honnêtement son argent ! Prend tes jolies petites caisses d'état ? D'où te vient ton jolie petit magot ? Je suis sûr que tu le sais pas. - Lutetia eut un rire sec - Tu le sais, mais tes gardes ils pillent, détruisent et battent les marchands pour l'avoir.

Son regard se fit froid et dur. Sa main droite sortit la dague. Il relâcha son étreinte et plaça la dague juste sur la gorge de Jessy.

- Maintenant si tu ne veux pas mourir, ordonne à ta pourriture de garde de le relâché !

Il serra fortement les dents. Il ne voulait pas la tuer, mais s'il elle faisait le moindre mal à Lusée ça serrait tant pis pour elle.

~Lutetia s'énerva, ce qui ne me surpris en aucun cas. Mais son geste ne fis que me rendre plus septique. Il m'attrapa par le col, et me plaqua à mon tour contre le mur. Je me laissais faire, le regard neutre, voulant voir jusqu'où était-il capable d'aller. Mon garde allait intervenir, mais je l'arrêtai d'un signe de tête. Lutetia continua dans son élan, et feula :

- Me plaindre de ma position ? Tu te trompes, c'est bien meilleurs que d'être un sale gratte papier. Si tu vivais dans la rue tu apprendrais que personne ne gagne honnêtement son argent ! Prend tes jolies petites caisses d'état ? D'où te vient ton jolie petit magot ? Je suis sûr que tu le sais pas. - Lutetia eut un rire sec - Tu le sais, mais tes gardes ils pillent, détruisent et battent les marchands pour l'avoir.

Je souriais malicieusement. Il prenait vraiment les chefs pour des idiots. Pourquoi croyait-il que la population avait été divisé en deux ? Je me moquai bien de savoir comment l'autre moitié gagnais son reste. Une étincelle de malice se distingua dans mes yeux lorsqu'il pointa son arme sur moi, et lança, fou de rage :

- Maintenant si tu ne veux pas mourir, ordonne à ta pourriture de garde de le relâché !

Il n'en serait même pas capable. On pouvait entendre une pointe de doute dans sa voix. Je mis une main sur la sienne, et l'écarta doucement. Un sourire sur les lèvres, je lui dis simplement.

" Tu es mort. "

Mes yeux s’enflammèrent comme jamais, mes doigts brûlant lui attrapèrent une poignée de cheveux, et au moment où j'allais lui arracher la tête : Un bruit rugis derrières nous. Je me retournai brusquement, et vola sur le bas-côté. Je jurai à mis-voix. Des Whyvernes avaient envahis la ville. On avait plus vu cette bestiole depuis plus d'un siècle ! Il y en avait des dizaines, et tout était ravagé. Notre espérance de vie était d'environ 5 minutes. J'allais me relever, mais un des dragons avait saisit Chi. Il lui brisa la patte. Un hurlement sourd d'échappa de ma gorge. Une douleur plus intense que tout, froide mais rapide. Le sang tourna, Chistère aussi, mais tout fini dans le noir. Ma tête retomba lourdement sur le sol, alors que la souffrance se rependait dans chaque parcelle de mon corps.

La colère de Lutetia retomba en une fraction de seconde. Jessy avait posé sa main sur la sienne, il se rendait compte de son erreur. Son sourire lui glaça le sang.

" Tu es mort. "

Lutetia s'apprêtait à sentir la douleur de se faire arracher la tête. Mais au lieu de ça, un cris terrifiant retentit. L'épaule intacte de Lutetia heurta durement le sol, il ouvrit un yeux, et vit Jessy à l'opposé. Il releva la tête, des Whyvernes... Il en avait entendu parler, mais n'en avait jamais vu. Le garde avec Lusée c'était enfuit. Pourtant il entendait encore ses pensées, elle disait de fusionner. Il le fit. Deux oreilles de chat et une queue apparut. Ses sens se décuplèrent, et il prit conscience de la situation. Il vit un Whyverne qui tenait Chi, et un hurlement rauque s'échappa de la gorge de Jessy. Il devait faire un choix, soit aidé Jessy soit la laissée et partir à la recherche de Lusée.
Lutetia jura. Il tira ses deux dagues. Il était beaucoup plus rapide dans cette forme. Il lança une dague dans l'oeil du Whyverne. Ce dernier laissa retomber Chi, il espérait qu'elle n'aurait rien. Son épaule le faisait souffrir. Pourquoi sauvait celle qui avait fait ça ? Pourquoi sauvait celle qui avait menacé de tuer Lusée ? Il ignorait les réponses, il prit son élan, réussit à sauté sur la tête du Whyverne, et lui planta sa dague restante dans l'autre oeil. La créature se cambra brusquement envoyant Lutetia contre le mur d'une bâtisse. Le Whywerne se cambrait sous la douleur, dévasté tout sur son passage, mais il s'éloignait. Lutetia mit quelques secondes à reprendre ses esprits, la tâche de sang sur son bras droit c'était agrandit. Toute la manche était en sang. Il pesta, c'est sûr il ne pourrait plus la retrouvait.
Lutetia explora le premier bâtiment et découvrit une cave. Il retourna sur la place, à près s'être assuré qu'aucun Whiverne était venu, il prit Chi et l'amena en bas. La tâche fut plus complexe avec Jessy, il n'avait presque plus de force. Il la traîna dans le bâtiment puis utilisa ses dernières forces il la fit descendre. Exténue il s'assit le plus loin de Jessy et Chi. Il ramena se genoux contre lui, et les entoura de ses bras. Il posa le menton sur les genoux, et les observa à moitié endormi à moitié éveillé. Les questions se bousculaient dans son esprit.

~Tout était noir. Une couleur apaisante, neutre, et sans agressivité. C'était calme, et pourtant je sentais une douleur sur-intense au creux de ma jambe. Elle était brisé. Je n'avais pas envie d'ouvrir les yeux, peur d'être confronté à la réalité. L'air était mouillé, le sol aussi. Ça ne sentait pas vraiment bon. Et pourtant, je préférais rester là. On pouvait entendre les monstres à l'extérieur, ainsi que la pluie battante qui s'écrasait contre les parois. J'ouvris finalement les yeux en toussotant, grimaçant de douleur. J'avais du mal à voir, car même en étant dans l'obscurité, cette faible lumière était agressive. En faisant un effort, mon sang se glaça. Lutetia était dans un coin de la pièce, la tête dans ses genoux. Pourquoi m'avait-il ramener ici ? Avait-il l'intention de se venger ? Si il voulait vraiment le faire, je pense qu'il l'aurait fait alors que j'étais inconsciente. Je ne savais quoi dire. Je voulu me lever, mais ma jambe me fit tellement mal que je me laissais retomber lourdement. Chi état encore dans les vapes. Elle avait eu aussi mal que moi. Je lançais un regard gêné à Lutetia et dis doucement :

" Que s'est-il passé...? "

C'est vrai, je ne me souvenais de rien. J'étais en train de...J'allais vraiment le faire. J'ai...Vraiment eu l'intention de le tuer. J'étais en colère, furieuse même. Mais là...Je ne savais plus quoi penser. Je fixai le sol, n'osant plus regarder celui que j'avais failli tuer de ma propre main.

Lutetia observait la pénombre. Il essayait de savoir où se trouvait Lusée mais sans espoir. Il espérait juste qu'une de ces bestioles ne la pas bouffer. Il passa ses doigts sur les oreilles de chat. Les sons étaient décuplés. Il aurait voulu que tout cela ne soit qu'un rêve, pourtant la douleur à son bras le ramené sur terre. Il bougea l'épaule droite, mais se ravisa, il eut atrocement mal.

" Que s'est-il passé...? "

La voix de Jessy le fit sursauter. Elle avait surement parlé doucement, mais à ses yeux c'est comme si elle avait parler fort. Il détendit ses jambes, l'ignorant complètement. De toute façon, ça devrait bien lui revenir. En enlevant la manche droite de son tee-shirt, il se rendit compte que les griffures de piosentrope c'étaient rouverte. Celle faite par la dague de Jessy avait cessé de saigné, mais il avait l'impression qu'on était en train de lui brûlé le bras.
Il se releva lentement, il eut l'impression que le monde tournait. Il s'assit sur un tonneau et ouvrit celui d'à côté. Il tira d'une main son sac dissimulé au fond. Il sortit se qu'il avait besoin puis il le remit au fond. Il sortit un petit flacon avec un liquide brun à l'intérieur. D'après le vendeur au marché noir c'est un truc capable de soigné n'importe quelle blessure physique. Il la déboucha et en versa sur son bras. Il la dépossa aussi rapidement et se plia en deux.

- P'tain, le con, ça ressemble à de l'alcool en beaucoup plus fort.

Marmonna Lutetia au bord des larmes. La douleur est presque insupportable. Il peina à retrouver son souffle. Il jeta un regard amer à Jessy. Elle devait surement avoir deux ou trois côtes cassé, et autre chose, vu qu'elle ne s'était pas encore levé pour lui asséné une gifle. Il commença amer.

- Alors princesse, ça fait quoi de voir son royaume détruit par des Whyvernes ?

Sa queue fouettait l'air, il commença à s'énervé.

- Comme tu l'as si bien dit tout à l'air, je suis mort. J'attend juste que ça se calme là-haut et je te promet que tu ne me verras plus.

~Une grimace apparut sur mon visage quand je vis que Lutetia ne voulais pas me répondre. A quoi je m'attendais, honnêtement. Je soupirai, fixant toujours le sol. Les choses étaient si compliquées. Je relevais la tête quand un gémissement de douleur surgis. Lutetia était plié en deux. Je voulus une nouvelle fois me lever, mais Chi me supplia de me rasseoir, n'ayant pas autant de motivation que moi. Elle aussi souffrais. Elle ressentais tout ce que je ressentais. Il était temps de faire quelques chose, on ne pouvait pas rester là. J'attrapai ma dague sur ma ceinture, et lacéra mon poignet. Lutetia n'avait pas l'air de l'avoir remarqué, car il lança, du mépris dans la voix :

- Alors princesse, ça fait quoi de voir son royaume détruit par des Whyvernes ?

Hun, je détournai les yeux, n'ayant pas de temps à perdre avec ces commentaires. Pourtant, il continua, plus en colère :

- Comme tu l'as si bien dit tout à l'air, je suis mort. J'attend juste que ça se calme là-haut et je te promet que tu ne me verras plus.

Mes doigts se refermèrent sur mon poignet qui signait abondement. Je rampais jusqu'au corps de Chi, étendu sur le sol. Plaçant mon poignet au dessus de sa gueule, quelques gouttes de sang tombèrent. Elle ouvrit les yeux, et la fusion commença. Des oreilles de panthères sortirent également de ma tête, ainsi qu'une longue queue noire.

Ramenant une mèche derrière mon oreille ( ma vraie oreille ), je me mis debout sans difficulté. La fusion m'avait redonner des forces. Pas assez pour guérir complètement, car une douleur aigu habitait encore ma jambe, mais assez pour partir à la recherche de Lusée. Je m'avançais vers Lutetia, et sortis des bandages de mon petit sac. Qu'il soit contre ou non, il n'avait pas le choix. Avec délicatesse je le lui enroulais autour de sa plaie. Si je ne lui faisait pas un garrot, il allait se vider de son sang. Et je ne voudrais pas avoir ça sur la conscience après qu'il m'ait sauver la vie. Une fois le bandage terminé, je me relevai et dis en tournant les talons :

" Que tu restes ou tu partes ne changera rien, fais comme tu veux. "


Je pris une grande inspiration, puis me jetai à l'eau :

" Ecoute, je sais qu'on pourras jamais faire comme s'il ne s'était rien passé. Mais je pense qu'on pourrait au moins faire un effort le temps de retrouver Lusée. "

Lutetia sursauta en voyant Jessy devant lui. Il croyait pourtant... Il voulu protester quand Jessy s'empara de la boite, mais il fallait le reconnaître, il n'arriverait pas à ce faire un bandage tout seul. Il frissonna en sentant le contact du tissu contre la blessure. Il prit sur lui pour ne pas repousser Jessy, mais sa queue démontrait tout le contraire.

" Que tu restes ou tu partes ne changera rien, fais comme tu veux. "

ça il en était sûr. De toute façon il avait toujours servit à rien. Il se leva après avoir vérifié qu'on ne voyait pas son sac. Il passa devant Jessy et commença à monter les escaliers lorsqu'elle commença.

" Ecoute, je sais qu'on pourras jamais faire comme s'il ne s'était rien passé. Mais je pense qu'on pourrait au moins faire un effort le temps de retrouver Lusée. "

Sa main gauche serrait fortement la poignée. Il se retient de lui hurler dessus. Sa voix était dure.

- Alors ça c'est hors de question. Tout ça est arrivé par ta faute, donc maintenant tu nous oublies.

Il entrouvrit la porte de la cave et sorti presque immédiatement en la refermant. Il y fit glisser une planche de façon à empêché l'ouverture de l'intérieur. Si elle croyait qu'il allait l'attendre elle se mettait les doigts dans les deux yeux. Les pupilles de Lutetia ne formèrent qu'une simple feinte tellement la lumière était éblouissante. L'odeur du sang régnait en maître. Il s'avança lentement, tout les sens aux aguets. Il était vain d'essayé de la retrouvait en suivant l'odeur, vu que tout était en sang. Lutetia sortit du bâtiment et grommela.

- Foutu garde, stupide, qui fiche le camp !

Il ferma les yeux, espérant trouver l'esprit de Lusée, ça faisait un moment qu'elle ne parlait plus. Il se plia en deux sous l'effet de l'angoisse. Il avait peur de l'avoir perdu. Sans qu'il le veuille des larmes lui montrèrent au yeux. Il s'essuya les yeux rapidement lorsqu'il entendit des pas lourds. Lutetia se cacha entre des caisses qui n'avaient pas été renversé. Une dizaine de garde s'arrêtèrent, à quelque mètre de lui. Ils regardaient dans toutes les directions.

- Bon sang, regardaient moi ce carnage !
- ça c'est sûr ! Où est Mademoiselle Hyou ?
- Espérons qu'un Whiverne ne l'ai pas mangé...
- Non, Hanz à dit qu'elle était avec ce voleur... Raah, comment il a dit qu'il s'appelait ?
- Koneka, konako un truc dans le genre. En tout cas il a son double.
- J'espère qu'il ne ferra pas de mal à Mademoiselle Hyou.
- Tu plaisantes j'espère !? Elle était sur le point de lui arraché la tête lorsqu'ils sont arrivés !

Lutetia se tasse, ça allait chauffer pour lui si ces gardes le trouve. Mais au moins une chose est sûr, Lusée est en vie, et elle est avec ce garde de malheur ! Il avait une petite idée de l'endroit où elle se trouvait.

- Alors ça c'est hors de question. Tout ça est arrivé par ta faute, donc maintenant tu nous oublies.

Je levai les yeux au ciel. Quel entêté. Je souris malicieusement en montant les escaliers, Chi derrière moi. Je n'étais plus en fusion, ce qui rendait tout un peu plus dur. Mais j'arrivais tout de même en haut, puis ouvris la porte. Des gardes disparaissaient au loin. Ils devaient être à ma recherche. Je nus pas besoin de chercher bien loin pour voir Lutetia derrière des caisses. Je m'appuyai contre un mur, il savait que je savais. Mon regard était fixé vers le large, et je lui dis d'un ton détaché :

" Tu veux que je t'oublie. Et comment vas-tu retrouver ta précieuse Lusée tout seul, Einstein ? Tu crois savoir ou elle est, en es tu seulement convaincu ? "

Je jouais avec les rubans de ma veste, Chi baillait, nous semblions toute les deux bien perturbées par ce qui se passait. Il ne pourrait pas la retrouver par la pensée, de toute manière. Dans des cages fermement gardés se trouvent des prismes spéciaux, qui empêches les ondes psychiques de circuler. On en trouvait pas beaucoup, et ça coûtait extrêmement cher. Mes yeux se levèrent vers le ciel, profitant d'un petit vent. Je finis par me décollé du mur, et dis à ma panthère tout en remettant ma capuche :

" Tu viens Chi ? Nous allons manquer l'heure du thé. " Je fis une pause puis repris " A moins que le concerné se soit décidé à accepter notre aide au lieu de foncer comme un idiot. "

" Tu veux que je t'oublie. Et comment vas-tu retrouver ta précieuse Lusée tout seul, Einstein ? Tu crois savoir ou elle est, en es tu seulement convaincu ? "

Lutetia se retient de lui crier de le laisser tranquille. Les gardes étaient encore tout proche, il n'avait aucune envie de se faire choppé. Lutetia, jeta un dernier coup d'oeil à la place pour s'assuré qu'ils étaient bien parti. Il rabattit sa capuche sur ses oreilles, grimaçant en voyant l'entaille faite par la dague et la tâche rouge foncé étalé sur toute la manche droite. Il se tourna vers l'autre rue et commença à partir lorsque Jessy commença.

" Tu viens Chi ? Nous allons manquer l'heure du thé. A moins que le concerné se soit décidé à accepter notre aide au lieu de foncer comme un idiot. "

Sa main gauche serra la dernière dague qu'il lui restait. Comment pouvait-elle dire des choses pareilles ! Il cracha sa réponse en tournant à peine la tête.

- Le concerné n'est pas près d'accepté Ton aide.

Il avait insister sur "ton", pour la bonne raison qu'il n'en voulait que très peu à Chi. Elle lui avait dit qu'elle savait, et maintenant elle fait comme si de rien n'était. Il aurait voulu se laisser emporté, mais la dernière fois qu'il avait ça, il avait failli se faire arraché la tête. Il s'enfonça dans la ruelle pour se rendre au palais, il savait que la prison se trouvait dessous donc...

[Désolé c'est court ^^']

~Lutetia cracha ses mots avant de commencer à partir.

- Le concerné n'est pas près d'accepté Ton aide.

Chi souffla, commençant à vraiment avoir envie de rentrer. Mais moi, je m'amusais beaucoup. Je regardais le voleur partir, un léger sourire se dessinant sur mes lèvres roses. Ma main vint effleurer la tête ma panthère. Je l'a sentais troubler. En l'interrogeant du regard, elle me fit nettement comprendre que tout cela n'était peut-être pas nécessaire. Chi avait des idées rationnelles, mais souvent plus sombres que moi. Elle aimait beaucoup Lusée, mais son sens du pouvoir, encore plus aiguisé que le mien, lui hurlait de l'achever. Je n'étais pas de son avis. Même après ça, j'avais encore de l'affection pour Lutetia. Et ce serait sa fin aussi si on faisait ça. Je pris de nouveau une grande inspiration, et partis vers lui en faisant de grands pas. Je n'eu pas de mal à le rattraper, il n'avait pas l'air de savoir où il allait. Je lui lançais un regard de côté, ne pouvant m'empêcher de sourire. Je dis en relevant fièrement la tête :

" Je sens que ce jeu de piste va m'amuser. " Je ris comme une enfant, avant de lâcher : " Tu comptes chercher là en premier je suppose "

Je regardais le sol, ainsi que plafond de la prison. J'ignorais s'il me prenait vraiment pour une idiote, mais ce que lui ignorais, c'est que son double était déjà à plus d'une centaine de kilomètres de la cité de Chistère...

( Vraiment court mais je savais pas quoi mettre d'autre '_' )

Lutetia réussit à entré dans la prison par une brèche dans le mur. Une fois dedans, une horrible puanteur assaillit ses narines. Ce n'étais pas étonnant, il avait déjà connu la prison, quoiqu'un bref séjour avait suffit à le dissuader de se refaire prendre. Il aurait voulu croire que Lusée était là, non ça aurait été beaucoup trop facile. Accroupit, il observait du haut des marches les basses cellules, il n'y avait absolument aucune trace de Lusée. Il n'avait plus aucune idée d'où il aurait put aller. Il se releva et se tourna, se retrouvant face à face avec Jessy.

" Je sens que ce jeu de piste va m'amuser. "

Lutetia inspira profondément pour ne pas la frapper. Son rire lui tapait sur les nerfs. Il aurait voulu lui faire comprendre que ce n'était pas qu'un jeu... Mais... Mais, ce n'est qu'une cheffe ! Elle ne peut absolument pas comprendre !

" Tu comptes chercher là en premier je suppose "

Sa main se crispa sur la dague. Qu'elle ingrate ! Il aurait mieux fait de la laisser se faire bouffer par le Whiverne. Tout aurait été plus facile. Il la bouscula pour passer. Il sortit aussi facilement que quand il était entré. Il la déteste, de plus en plus. Elle ne sait pas ce que ça fait de se retrouver loin de son double. Cette horrible sensation de picotement dans la poitrine revient. Il ne savait vraiment plus quoi faire, ni où cherché. Pourquoi les choses n'aurait-elles pas pu être aussi facile ?!
L'idée d'attaqué un garde lui vient à l'esprit, mais c'est vraiment trop dangereux. Son bras droit continué de lui faire mal. Il s'arrêta entre deux ruelles. Sa gorge était tellement serré et la boule dans son ventre l'empêchait de faire le moindre pas en plus. Il déteste cette sensation. Il ferma les yeux en sentant les larmes montés.

- Très bien, tu veux quoi en échange ? Où est-elle ?

Sa voix tremblait et elle était tellement étranglé, que Lutetia crut qu'il n'allait pas réussir à articuler le dernier mot...

~Le jeune garçon avala difficilement mes mots. Il semblait épuisé, dépassé par les événements. C'était compréhensible. Je le comprenais, malgré le fait que je ne veuille rien changer. J'avais était séparé de Chi, une fois. Pendant 24 heures. Et ce fut les 24 h les plus dures de ma vie. Je soupirai, jetant un oeil vers le ciel, complètement bouché par les nuages. Il fallait bien mettre un terme à ce petit jeu, avant que ça devienne trop palpitant. Lutetia s'approcha, et dit au bord des larmes :

- Très bien, tu veux quoi en échange ? Où est-elle ?

Je souriais faiblement, amusée par la tournure que prenaient les choses. Mais je voyais bien que lui, en avait largement assez. Il fallait s'arrêter, un moment. C'est ce que me disait sans cesse mon père. Mais mon sens du jeu me refuser de laisser passer cette occasion. Je fis deux pas vers lui, la distance qui nous séparait devenant de plus en plus minime. Je me mis sur la pointe des pieds, et lui dis à l'oreille :

" Si tu es prêt à tout pour la retrouver alors..."

Me grandissant un peu plus, je lui déposai un baiser sur les lèvres. Quelques chose de doux, violent, sanglant, renversant. J'eus d'ailleurs du mal à me résigner à reculer. Une fois de nouveau à terre, je lâchai un petit rire. Chi était assise à côté de nous, encore étonnée. Elle avait beau me connaître mieux que personne, je serai toujours capable de la surprendre...

Lutetia frissonna en la voyant s'approcher. Il la savait prête à tout. Sa main gauche sur le manche de la dague attaché à sa ceinture. Il frissonna de plus belle lorsqu'elle lui murmura à l'oreille.

" Si tu es prêt à tout pour la retrouver alors..."

Lutetia frissonna en sentant les lèvres de Jessy contre les siennes. Il eut l'impression qu'un éclair de glace le transperçait, violent, menaçant et pourtant au fond se trouvait une pointe de tendresse. Ce baiser balaya toute ses pensées d'un vent violent, qui ne laissa rien d'autre que le vide une fois qu'elle se recula. Il se retient de passer sa main sur ses lèvres ou de les humectés. Ses idées revirent, parfaitement ordonnées. Le rire sec de Jessy le tira un sourire.

*Juste un jeu. Rien d'autre qu'un jeu, pensa t-il.*

Il se redressa, son sourire était froid, ses yeux aussi. Ils se posèrent sur Jessy. Ses oreilles de chats, s'agitèrent faisant tomber sa capuche. Il avait réussit à remettre un semblant d'ordre.

- Tu as eu ce que tu voulais. Déclare t-il froidement. Maintenant, où est Lusée.

La tête légèrement penchée sur le côté, les bras croisés, il l'observait, elle et Chi. Il ne doutait pas une seule seconde que son indifférence allait provoqué la colère de cette cheffe, mais il s'en fichait. Si elle voulait prolongée le jeu, ça se ferrait, après tout, la volonté des chefs est impénétrable. Une lumière obscure se diffusait dans la ruelle, au loin on entendit le grondement d'un éclair, la tempête serrait bientôt là.

~Mon sourire demeurait intacte, même quand Lutetia déclara froidement :

- Tu as eu ce que tu voulais. Maintenant, où est Lusée ?

On reconnaissait bien là sa détermination. Chi me toisait toujours, incapable de réaliser ce que j'avais fait. Mais ce qui l'étonnait le plus, c'était cette sensation. Elle aussi l'avait ressenti. Je passais ma langue sur ma lèvre supérieur et lançai en poussant mes cheveux :

" Hun, alors qu'est-ce qu'on attends ? "

Riant de nouveaux, je lui attrapai la main et partis en courant, le traînant derrière moi. Cela dura sur près de deux-cent mètre, Chi à quelques foulées derrière nous. Quand j'eu le souffle court, je fis halte, essuyant la sueur qui coulait de mon front. Nous allions dans un endroit hyper reculé de la ville, presque inconnu. Il n'y avait rien a part de fines herbes, et du sable. Mais nous avions pris de l'altitude, car les nuages n'était qu'a quelques mètres au dessus de nos têtes. Je lâchai enfin ma prise, et avançai de quelques pas, me penchant en avant. Une grande corniche se plaçait devant nous, tellement haute qu'on ne voyait même pas ce qu'il y avait en bas. Je pris une inspiration, et me tournai vers Lutetia. Il allait me prendre pour une folle, mais c'était la seule chose à faire. Le seul passage. Je lui dis, en serrant les poings :

" Saute. "

" Hun, alors qu'est-ce qu'on attends ? "

Lutetia ne put s'empêcher de frissonner en sentant sa main. Il faillit se ramasser à terre lorsqu'elle se mit à courir mais il réussit à se rattraper et la suivit. Il garda quand même sa main dans la sienne, il aurait surement provoqué sa colère et elle aurait peut-être changé d'avis. Il ne pouvait pas se permettre de perdre si près ! Au bout de quelque mètre il ne reconnut plus la ville. Même les voleurs évités cet endroit, il ne se souvenait plus exactement le pourquoi. Certainement à cause d'une sorte de vieille superstition.
Arrivé sur une sorte de corniche, il suffisait de levé les yeux au ciel pour se rendre compte qu'on pouvait touché les nuages si on possédait une échelle. Il s'avança vers le bord de la corniche, un épais brouillard empêcher de voir ce qui les attendait en bas.

" Saute. "

Il eut un sourire nerveux. Si il se raté, c'est sûr la chute serrait fatale. Il ne put s'empêcher de dire.

- J'ose croire que tu n'essayes pas de me tuer...

Même si ses paroles sonnaient fausses, il sauta. Pendant un moment, il eut l'impression de volé. Il eut une énorme bouffé d'oxygène en passant à travers le brouillard, mais celui-ci semblait beaucoup plus épais qu'il ne le paraissait. Il essaya de ne pas paniqué, après tout il lui avait sauvé la vie, pourquoi se débarrasser de lui de cette façon ? Quelque chose lui entailla la joue. Puis sa chute freina, il se rendit compte que c'était des arbres. Il essaya tant bien que mal de se rattraper sur les branches mais son élan le faisait perdre toute prise, et il tombait. Alors que le sol se rapprochait dangereusement, les instincts de chats de Lusée prirent le dessus. Il se retourna sur lui même, les quatre membres vers le sol. Il ferma les yeux au moment de l'impacte. Etrangement rien, il ne ressentit presque rien. Un grand sourire se dessina sur son visage, il avait du mal à y croire. Vivant, après cette chute.

~Lutetia dit en regardant négligemment en bas :

- J'ose croire que tu n'essayes pas de me tuer...

Je souris à ma façon, alors qu'il disparaissait déjà à travers les épais nuages. Il n'avait pas le choix, s'il voulait la retrouver. Et puis ce n'était pas une chute comme celle-ci qui allait blesser un Chistérien ayant un alter égo chat.

" Ou pas. " Lâchai-je en riant comme une gosse.

Je sentis un contact chaux sur ma jambe. Chi était prête, elle aussi. J'attrapais ma dague, et me lacera rapidement le poignet. Un filet de sang éclaboussant l'herbe verte, alors qu'une épaisse queue noir sortait de mes vêtements. Des oreilles, une pupille de félin, une paire de griffe, rien ne manquait. Je sautai avec une assurance presque inquiétante, et plongeai à grande vitesse. Je ne pris pas longtemps à me rattraper à une branche, et tomber avec légèreté sur mes pattes presque frêles. Les sapins avaient l'air plus grands, une fois en bas. Je ne pus m'empêcher de sourire à cette constatation idiote. Surtout en me voyant admirer les arbres alors que Lutetia trépignait d'impatience. Je lâchai un soupire, et rendis à Chi son contrôle. Il fallait marchait un bon moment, alors je n'avais pas l'intention de me fatiguer tout de suite. Je m'assis doucement sur le dos de ma panthère, et commença à avancer, sans gène. Je n'étais déjà pas lourde, elle était, elle, très musclée. Je dis, avec un air distingué :

" Allons-y. "

Nous passions à moins d'un mètre du voleur, lui accordant un sourire exaspérant. Il ne pouvait plus renoncer maintenant, c'était déjà trop tard...

Lutetia ferma les yeux et inspira profondément, se concentrant pour ralentir les battements de son coeur. Il roula au sol et se releva, couvert d'aiguille de sapin. Il leva la tête, et fut impressionné par la hauteur. Je croisa les bras, en voyant Jessy tombait tranquillement sur un branche puis descendre. Elle aurait put le dire qu'il y avait des arbres. Il passa son doigt sur l'entaille de sa joue. Il observa son doigt avec du sang, puis le nettoya en le léchant. Lutetia se sentit instantanément mal.
Il n'avait jamais mit les pieds dans une forêt Chistérienne, pour la bonne raison que normalement il n'y en a plus. Il se sentait mal à l'aise, prit dans un piège.
Jessy aurait put faire n'importe quoi ici, après tout il était en terrain inconnu et vu l'air qu'elle abordait elle semblait bien le connaitre.
Lutetia leva les yeux lorsque cette dernière s'assit sur Chi et ne put s'empêcher de lâcher.

- N'importe quoi...

Quand il reposa le regard sur Jessy, il se retient de rire. Cet air distingué ne lui allait pas du tout. On aurait dit une petite fille jouant à imiter de grande dame. Le déguisement et le maquillage en moins.

" Allons-y. "

Il lui emboîta le pas. Il savait que de toute façon elles n'iraient pas plus vite. Tous ses sens en alerte, il en profita pour observé les arbres. Il n'en avait jamais vu d'aussi grand, même sur Saturnal. Les arbres laissaient à peine passer la lumière, mais on pouvait voir le ciel gris. Il fit la moue, mais se décida quand même à demander.

- On est où ?

Cet endroit ne lui disait vraiment rien qui vaille, et puis y a cette étrange brume au ras-du-sol. Franchement, si on entendait au loin un cris de Piosentrope ou de puma ou de n'importe quoi d'autre, Lutetia risquait fort de mal le supporter. En temps normal ça ne lui aurait presque rien fait, mais la fatigue et la perte de Lusée ne faisait que mettre ses nerfs plus à vif.

Tu comptais chaque secondes pour passer le temps et éviter la crise. La demoiselle avait surement jugé ta question ridicule et avait décidé de te laisser trouver la réponse tout seul. Cet endroit ne t'inspirais absolument rien, d'ailleurs même les vieux voleurs, que tu avais eu l'occasion de rencontrer, évitaient ce coin. Pourquoi ? Parce qu'on ne voyait pas plus loin que son nez ? Parce qu'il fallait sauter d'une falaise au risque de se tordre le cou, ou a cause du fait que la forêt n'était guère rassurante... Comme toutes les rares forêts de Chistère. Tu préférais regarder là où tu posais le pied, après avoir failli tomber plus d'une fois. Toi, tu n'aimes pas les forêts, ni même les casses-têtes. Tu préfères quand tout est plat, mais qu'il y ait quand même des cachettes, et simple. Tes souvenirs tombèrent sur Lusée. Elle aurait adorée être ici, rien que pour te faire des frayeurs en se cachant dans la forêt, puis en surgissant un peu plus loin sur le chemin le poil dressé. Tu te perdis dans tes pensées et la voix de la demoiselle te fit sursauter.

" Toi, tu restes ici. "


Tu relevas la tête et planta ton regard dans celui la jeune Hyou. Rester ici ? Et puis quoi encore ? Trop occupé à défier du regard la jeune fille tu ne remarquas pas l'immense portail, ni même l'étrange maison. Tu plaças tes mains sur tes hanches, comme un enfant qui jouait au grand, et secoua la tête avec détermination.

- Pas question ! J'en ai marre des coups fourrés et il est tout simplement hors de question que je reste ici seul...

Tu aurais put paraître courageux, mais ta queue et tes oreilles de chat te donnaient plus l'air d'un comique. Tu fis volte face et commença à avancer. Puis tu remarquas. Le portail était tellement grand que tu eus, pendant quelques secondes, l'impression de n'être qu'un insecte face à lui. Puis la bâtisse légèrement bleutée et cachée par la brume. Ton courage fut balayé par cette brume. Une brume tellement discrète que tu avais parfois l'impression de voir des formes fantomatiques. Une brume qui te faisait froid dans le dos.
Finalement tu fis demi-tour, et t'assis sans un mot à côté de la panthère. Puis au bout de quelques secondes, comme un enfant boudeur tu dis.

- C'bon. J'bouge pas...

Et tu te mis à regarder le sol comme s'il était la seule chose qui existe.